Transcription de l'épisode

(Attention, cette transcription est réalisée par une IA et peut contenir de erreurs)

[Musique] Bonjour, ici la voix de Benjamin Vincent.
Et ici la voix de Fabrice Neuman.
Bonjour à toutes et tous.
Les voix de la Tech chaque vendredi en moins de 30 minutes.
C'est l'actuTech décrypté par les voix qui la font.
Et si vous en voulez davantage, la version intégrale avec les interviews en entier vous attend sur Apple Podcast.
[Musique] Dans quelques instants nous allons retrouver Clément Monjou, notre premier voix de la Tech cette semaine.
Et il est le directeur général d'Amazon Alexa en France.
Et oui, au moment où sort la nouvelle génération des liseuses Amazon Kindle, dont le tout premier modèle à écran couleur.
Avec lui on va aussi parler du futur de l'assistant vocal d'Amazon, puisqu'une toute nouvelle version est annoncée.
Idem pour Siri, l'assistant vocal d'Apple.
Cette fois la version boostée par l'intelligence artificielle doit arriver au printemps.
Avec la version 18.4, il y a une version qui est en train de se lancer.
Il y a une star qui trouve le temps long, c'est bien Céline Dion.
Vous allez l'entendre s'arracher les cheveux avec Siri, mais avec pas mal d'humour.
[Musique] Le Black Friday cette année tombe le 29 novembre.
Traditionnellement aux États-Unis où il a été inventé ce vendredi de promotion exceptionnelle.
Qui suit la fête de Thanksgiving, donne le coup d'envoi des achats en prévision de Noël.
En réalité aux États-Unis mais aussi en France, il a déjà commencé Fabrice.
Ouais, c'est une tendance qui se confirme, le Black Friday a toutes les sauce et pour certains en janvier, voire toute l'année.
L'événement commercial en est-il encore vraiment un ?
Pour les consommateurs qui espèrent faire de vraies bonnes affaires, côté tech, pour les marques, pour les sites, dans la deuxième partie de cet épisode, Vincent Alzieux nous dira ce que le Black Friday est en train de devenir.
Oui, Vincent Alzieux, co-fondateur, il y a 20 ans du site Les Numériques.
Et il y a deux ans et demi de la plateforme d'affilée à Filiz.
Les voix de la technique, les programmes.
[Musique] Bonjour, Clément Bonjour.
Bonjour.
Vous êtes directeur général d'Amazon Alexa en France.
Ça tombe bien parce qu'on va parler d'Alexa forcément, on va commencer par là.
Ça fait 10 ans qu'Alexa a été lancée aux États-Unis d'abord, plus tard en France.
La première connexion Amazon Echo a été lancée le 6 novembre 2014, si je ne me trompe pas aux États-Unis.
La première question que j'ai envie de vous poser, c'est est-ce que vous avez fêté ça et comment ?
Oui, en effet, Alexa a 10 ans.
En France, c'est un peu moins que 10 ans, ça fait 6 ans qu'Alexa est disponible en France.
Et aujourd'hui, on peut se dire qu'on est présent dans 200 millions de foyers.
Des familles qui, tous les jours, vont contrôler leurs mails, accéder à des contenus pour vous donner un focus français plus récent.
Alexa en France continue de croire de plus de 25% d'une année à l'autre.
Ce sont des chiffres qu'on a pu partager.
On a plus de 540 millions d'interactions smart home l'année dernière en France.
C'est vraiment un produit qui est utilisé au quotidien et qui continue à être utilisé.
On a commencé avec un produit, une enceinte connectée sans écran, le tout premier écho, ce cylindre.
Ensuite, on a SME sur d'autres produits avec des performances audio plus avancées, des produits plus orientés vers le smart home, des appareils avec des écrans.
Et aujourd'hui, on a la gamme qui convient aussi à tous les besoins.
C'est un produit qui est très centré sur la maison.
Si je vous demande un effort de définition pour ceux qui ne connaissent pas et qui n'utilisent pas Alexa, vous diriez comment vous le définiriez ?
Alexa est une intelligence artificielle qui assiste ses utilisateurs dans leur quotidien.
On a annoncé l'année dernière que nous travaillons sur une prochaine version d'Alexa, basée sur des LLM et de la Generative AI.
On a aussi cette ambition à faire progresser Alexa, la rendre toujours plus converse, toujours plus simple dans son intéraction
C'est ce qu'on attend avec la nouvelle version d'Alexa.
On va la rendre avec un Alexa renouvelé à la source de l'IA de 2024 et 2025.
En effet, Alexa, aujourd'hui, dans la version qui est disponible actuellement, ne fonctionne pas à base de Generative AI, quoique.
En fait, depuis des années, nous utilisons énormément des LLM de plus petite taille.
Et ce que je peux vous dire, c'est que l'usage de ces larges languages modèles pour l'amélioration de notre service a été essentiel.
Et ça depuis des années.
J'ai eu la chance de pouvoir participer au lancement d'Alexa en France.
Et la vitesse d'apprentissage que nous a permis les LLM à ces époques-là pour améliorer les français, la compréhension des dialectes, la compréhension des liaisons entre des mots que font uniquement les français dans le monde.
Ce sont des choses qui ont été permises grâce à des systèmes à la fois de machine learning, de deep learning, mais aussi plus récemment de LLM.
Alors qu'est-ce qu'on peut imaginer ?
On a présenté l'année dernière pas mal de pistes.
Pour nous, on pense que le cœur du changement va être sur rendre Alexa encore plus accessible, aussi rendre Alexa plus conversationnelle.
Donc pouvoir passer d'un sujet à l'autre, lui demander une musique, puis ensuite lui demander la météo, puis demander une requête smart home ou maison connectée.
Très compliqué. Aujourd'hui, on reconnaît que l'interaction sur la maison connectée va pouvoir être peut-être simple, parfois basique. Alexa allume la lumière, Alexa fait la température à 21°C.
Là, je vais pouvoir lui donner une requête complexe qui rassemble plusieurs requêtes.
Elle allume la lumière, mais aussi, est-ce que tu peux augmenter le chauffage dans la chambre ? Sans vraiment préciser la chambre, elle sera peut-être grâce au capteur embarqué dans nos produits l'écho que je suis dans cette pièce.
Et proactivement augmentera le chauffage.
Voilà, ce sont les types de choses qu'on imagine et qu'on présente. On sera ravis d'en parler plus en détail prochainement.
Vous connaissez très bien la maison. Vous savez qu'on n'a pas pour habitude de communiquer sur nos roadmaps ou nos projets futurs, mais on serait ravis de revenir sur ce podcast pour en parler plus en détail.
C'est l'autre partie de l'actualité d'Amazon qui a annoncé un renouvellement complet de la gamme de ses liseuses électroniques. Je crois déjà que c'est la première fois que la gamme a été renouvelée d'un seul coup.
J'ai envie de vous dire ce qui s'est passé, comment ça se fait, pourquoi.
D'autant plus que la gamme est composée de la Kindle Basics, la Kindle Paperwhite, qui existe depuis quelques temps, de la Kindle Scribe, qui est le grand modèle avec un stylet qui permet d'écrire dessus comme avec du papier.
Et puis j'ai laissé la surprise pour la fin, c'est à dire la Kindle Colorsoft, qui est la première liseuse Kindle à encre électronique mais en couleur. Je me demandais qu'est-ce qui était passé par la tête d'Amazon de proposer une tablette grand modèle avec un stylet, un peu comme l'iPad.
Ça paraît un peu frontal comme concurrence. Comment vous vous sentez par rapport à l'iPad justement et vous vous placez notamment parce que beaucoup de gens utilisent l'iPad pour lire par exemple les actus qu'on ne peut pas faire sur un Kindle.
Le Kindle si je dois le résumer, c'est un produit qui est rapide, qui est performant, il ne va pas se ralentir en fonction du nombre d'apps qui sont ouverts. C'est un écran qui est assez unique, c'est du fort contraste, un repos pour les yeux.
C'est aussi un produit qui permet d'être consulté, on peut lire dans n'importe quelle situation grâce à son rétroéclairage. C'est une batterie qui est totalement inégalée, je rajouterais presque une durée de vie. Je pense que là il n'y a plus loin qu'un smartphone et une tablette.
Je pense que par rapport à la question sur le Kindle Scrib, c'est notre focus et notre opposition à faire des produits qui sont sans distraction. Le Kindle Scrib a une proposition qui est assez unique, c'est à la fois une liseuse mais aussi un calepin, un carnet de notes.
On a voulu marier ces deux fonctionnalités et les amener à nos clients. C'est en effet ce produit assez unique qui a une autonomie extraordinaire, j'aimerais bien la retrouver sur une tablette. Il y a aussi ce confort d'écriture qu'on ne retrouve pas sur un autre produit. C'est comme du papier. C'est ce qui nous a poussé à développer cet appareil hybride.
On va rappeler que c'est un des atouts de l'encre électronique, qu'elle est bistable, c'est-à-dire qu'une fois qu'on a une page affichée à l'écran, ça reste affiché sans consommer rien du tout, puisque c'est totalement stable, sauf si on utilise un peu de rétro éclairage. Sachant que la nouvelle Kindle Scribe c'est pour décembre.
C'est pour décembre, c'est ça, le 5 décembre. Mais déjà en précommande. Est-ce que vous pouvez nous parler de cette Color Soft, cette version couleur du Kindle. Qu'est-ce que ça représente d'avoir ce modèle disponible désormais et qu'est-ce que ça change ? Est-ce qu'on a vraiment besoin de la couleur sur une liseuse ?
Alors c'est très bonne question, c'est très demandé par nos clients. Ça fait des années que nous y travaillons. Trouver la bonne recette pour avoir un écran à base de papier électronique qui permette de maintenir une bonne qualité de lecture, un bon confort de lecture, à la fois sur noir et blanc mais aussi des belles couleurs, quelque chose d'attractif en couleur. C'est un vrai challenge.
Et on est confiant aujourd'hui qu'avec le Kindle Color Soft, qui est ce produit là, qui va être disponible dans les prochaines semaines. Donc qui a le même format que notre Kindle Pepper White mais la différence principale c'est que son écran apporte de la couleur.
Il faut lire des contenus principalement illustrés en couleur. Ça peut être des comics, ça peut être des mangas quand ils sont colorisés, ça peut être des bandes dessinées chez nous. On pense que ce produit amène des fonctionnalités attractives avec aussi un confort. Un confort de lecture pour les yeux.
Donc il n'y a pas de rétro-éclairage comme sur une tablette. Et aussi un confort dans le transport. Donc on est sur un produit qui va être compact, un produit qui va avoir une grande autonomie.
Ça a vraiment été l'enjeu du développement du Color Soft. Je le regarde un peu bêtement souvent parce que ça fait tellement d'années que nos équipes et que j'ai pu travailler sur nos prototypes et sur certaines versions de nos Kindles.
C'est le même design que notre produit phare qui est le Kindle Pepper White mais on a ce supplément de confort qui est la couleur et qui permet aussi d'ouvrir à nos utilisateurs l'accès à d'autres contenus.
Merci Clément Monjou d'avoir été une de nos voix de la tech pour ce nouvel épisode. Vous avez partagé plein d'informations avec nous. Merci infiniment.
*Musique* Souvenez-vous, c'était le 26 juillet dernier à la fin de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Et oui, depuis le premier étage de la Tour Eiffel, Céline Dion qu'on avait plus vue chanter depuis 4 ans, reprenne l'hymne à l'amour d'Edith Piaf.
Je te comprends, depuis le titre est devenu disponible sur les plateformes de streaming musical et Céline s'est filmée en train de demander à Céline de s'auto écouter sur son iPhone.
Résultat cette vidéo virale, on en discute juste après.
Hey Céline, play Limna l'amour by Céline Dion.
*I cannot find that track by Céline Dion, but here is, my heart will go on.* *Rire* *Maybe I should speak really French from Parisian.* Hey Céline, play Limna l'amour by Céline Dion.
*Okay, here is, my heart will go on.* *Musique* *Rire* Bon c'est assez fort je trouve. Est-ce que c'est une pub déguisée pour Céline Dion parce qu'en fait c'est pas du tout lui rendre service, c'est pas très glorieux.
Alors, je sais pas, la première réflexion qui me vient avant de répondre à ta question, c'est que je ne pense pas que Céline Dion va gagner un Oscar avec cette performance.
C'est quand même un petit peu forcée. Il y a du monde autour d'elle en plus, invisiblement. Oui, oui, absolument. Elle a dû s'y reprendre à plusieurs fois. C'est une pub d'abord pour elle et pour ce morceau qu'on évoquait juste avant.
Et je pense qu'effectivement c'est pas vraiment une bonne pub pour Siri parce que ça marche quand même pas terrible.
On en sait quelque chose, ça nous arrive au moins à toi et moi tous les jours. Siri qui comprend pas exactement ce qu'on veut lui dire et c'est une litote.
Mais tu connais le dicton, qu'on en parle en bien ou en mal, peu importe du monde qu'on en parle.
Alors, j'imagine que chez Apple c'est ce qu'ils se disent parce que du coup depuis le temps qu'on y du mal de Siri, ils y travaillent, ils veulent l'améliorer un peu. C'est une des promesses d'Apple Intelligence.
C'est très bien pourvu qu'ils y arrivent mais franchement pour l'instant c'est pas gagné.
Plus sérieusement, c'est l'occasion pour nous de mettre un petit coup de projecteur sur l'évolution de Siri qu'Apple a annoncé. Peut-être qu'on va commencer par revoir un extrait de la démo en avant-première qu'Apple avait présentée.
Justement pour nous donner envie de découvrir le Siri qui est programmé pour le printemps prochain.
Quand tu parles avec Siri, tu verras que c'est plus entrainé dans l'expérience du système, avec cette lumière élégante qui se rassemble autour de la table de ton écran.
Et tu peux parler plus naturellement avec Siri grâce à des capacités d’apprentissage de langue plus riche. Même si je me rassemble sur mes mots, Siri comprend ce que je veux.
Bon, voilà, on voit bien qu'ils ont fait quelques progrès.
Dans la démo qu'on vient de voir, elle est capable de demander une commande à Siri de s'y reprendre.
Elle dit un mot pour un autre et elle ne coupe pas sa phrase et continue la demande. Ça fonctionne.
Ça marche aujourd'hui en anglais. Ce qu'on a vu sur les images, pour ceux qui ont regardé l'image, il y a un tour en tout.
Ça, on l'a même en français. Moi, j'utilise Siri en anglais. On peut déjà faire ça pour lancer un minuteur de trois minutes.
Un an, cinq, dix, trois. Ça va marcher. On peut se reprendre comme ça.
Après, il y a des choses qui sont dans la démo. Après, j'invite les gens à les re-regarder, qui sont des promesses qui ne sont pas encore réalisées. Par exemple, il y a une démo dans ça où celle qui fait la démo dit à Siri, elle ouvre une photo et elle lui dit "make this photo pop", rend cette photo plus jolie.
J'ai essayé ça et ça m'a fait une capture d'écran. Ce n'est pas bien efficace. On va dire que ce n'est pas encore sec. Il y a des vraies promesses.
Sur la fin de la démo, à la fin de la démo de la keynote, il y a des choses qui sont très prometteuses.
On peut faire une mise à jour à Céline Dion.
Je pense qu'elle doit avoir suffisamment de connaissances pour l'obtenir un peu plus rapidement que la moyenne, j'espère pour elle.
Bonjour Vincent Alzieux. Bonjour Benjamin. Bonjour Fabrice. Bonjour Vincent.
Co-fondateur des numériques à 20 ans, co-fondateur il y a deux ans et demi d'Affiliz, directeur général de cette plateforme d'affiliation.
Tu vas nous raconter Vincent. Le sujet du jour Vincent, c'est le Black Friday qui aura lieu cette année le 29 novembre.
Au départ le Black Friday c'est un jour, mais j'ai de plus en plus l'impression que pour certains c'est une semaine, un mois voire dans de rares cas toute l'année.
Pas exactement, mais un mois c'est vrai que c'est de plus en plus juste.
En France c'est arrivé en 2010 et c'est vrai qu'à ce lancement-là c'était juste une journée qui était assez véhément sur les offres.
Et au fur et à mesure du temps, on a assez rapidement basculé vers la cyber week.
Qui était en fait une semaine complète, mais pour autant toute la semaine est une vraie période de promotion.
La semaine complète de la cyber week ce sont des vraies promotions.
C'est-à-dire qu'à chaque fois quand le Black Friday se termine, il est coutume de se demander est-ce que c'était vraiment des promotions ?
Y a-t-il des promotions toute l'année ? Est-ce qu'on ne se en a que pas ? Et la réponse vraiment, parce que maintenant on traque les prix, on peut suivre les courbes de prix, c'est vraiment les prix les plus bas de l'année tout le temps.
C'est vraiment la période où les prix sont les plus agressifs et où indirectement derrière l'acte d'achat compulsif de produit, c'est le moment où des gens qui n'ont pas les moyens de se payer un appareil onéreux à d'autres moments peuvent se l'offrir et donc peuvent justifier d'attendre ce moment-là pour déclencher.
Donc c'est moins des achats compulsifs que le bon moment pour l'acheter pour beaucoup.
Alors du coup on parle de bon moment mais c'était le bon moment quand c'était une seule journée.
Mais là c'est plusieurs jours, une semaine et puis après le Black Friday il y a le Cyber Monday.
Alors quand on est à la recherche d'une bonne affaire, il faut attendre le vendredi, est-ce qu'il faut attendre jusqu'au lundi suivant ?
Comment on fait pour décider ? Alors c'est même encore plus complexe que ça parce que depuis deux, trois ans maintenant, le Black Friday devient un mois en fait qui a démarré déjà aux alentours du 4 novembre.
Dans la plupart des enseignes, c'est disque, Fnac, Boulanger, Butte, Castorama, ça a commencé le 4 novembre.
Et ce qu'est-ce qu'on s'est posé, on s'est posé la question de, est-ce que les prix sont vraiment les plus agressifs ?
Et la réponse étonnamment était oui. Donc là, il y a même une forme d'inquiétude chez moi avec, est-ce qu'ils vont encore réussir à baisser au moment du Black Friday ?
Et j'avoue être sceptique parce que sur la plupart des références qu'on a vérifiées, c'est déjà les prix les plus bas.
Mais finalement, on est déjà assez éloigné de l'esprit du Black Friday.
L'idée, c'était vraiment qu'il y ait cette journée choc au terme de laquelle, à minuit, c'est terminé.
Oui, ça reste le période choc. C'est-à-dire que quand on regarde l'impact sur les ventes dans les boutiques, il est absolument considérable.
Et c'est effectivement le choc de la choc, ça reste le période choc.
Ce qui se pratique au moment des soldes de DT, d'Hiver et toutes les autres périodes de promotion.
Donc quand bien même, c'est un petit peu plus évident dans le temps, le jour du Black Friday, parce qu'il y a beaucoup de communication autour, qu'il y a de l'affichage, qu'il y a de la publicité, qu'il y a de la communication dans les médias, du coup, ça suscite quand même un intérêt grandissant.
Et il y a cet effet qui est marqué.
Quand on parle de remise de promotion, c'est quoi la référence ?
Parce que pas mal de confrères ces dernières années ont fait des rapprochements entre les remises affichées -50, -60, etc.
Et les prix de référence de ces remises, qui sont souvent les prix catalogues, qui ne sont jamais des prix pratiqués dans le reste de l'année.
Est-ce qu'on peut faire confiance à ces pourcentages de réduction ?
Alors, le pourcentage affiché, jamais. Pour le coup, on va être très clair, parce que c'est même encore pire que ce que tu viens de décrire, puisque ce qu'on voit quand tu regardes la courbe d'évolution d'un prix, il est assez courant de voir, tu vas avoir le même produit, on va prendre une brosse à dent électronique par exemple, son prix normal sera à 39 euros, mais trois semaines avant, ils vont te la vendre à 129 de manière à pouvoir justifier un moins 80% de la vente, quand bien même, en fait, le prix n'est pas des prix pratiques, par exemple, son prix normal sera à 39 euros, mais trois semaines avant, ils vont te la vendre à 129 de manière à pouvoir justifier un moins 80% de la vente, donc maintenant en période de sondage, ils sont à moins 80, alors qu'ils sont passés de 39 à 38 euros par exemple.
- Mais c'est fréquent ça ou c'est des cas rares ? - C'est hyper fréquent.
Donc du coup, c'est pas le prix, la remise affichée à laquelle il faut faire confiance, et c'est bien pour ça qu'il vaut mieux préparer, en fait.
Quand tu prépares et que tu sais ce que tu veux acheter, tu vas connaître tes prix de référence et tu te feras pas nécessairement avoir la remise.
On a besoin d'un produit, c'est le meilleur moment de l'année, en effet, pour l'acheter.
Et le faire un peu moins d'un mois de Noël, c'est un bon moment.
J'ai l'impression de t'entendre dire que c'est vraiment un moment intelligent pour faire ses achats.
Se préparer à ce moment-là, c'est presque même un moment pour r'acheter mieux, si c'est un moment pour faire ses achats.
- Je trouve que c'est très intéressant comme considération, parce qu'on pourrait considérer que justement, tu l'as déjà évoqué, mais c'est moins cher, donc on va acheter plein de trucs parce que c'est moins cher.
- C'est complètement ça, et c'est même mieux parce que ça va être le moment où, parce qu'on va s'offrir un produit qui d'habitude est beaucoup plus cher qu'à ce moment-là, on va avoir un produit qui d'habitude est beaucoup plus cher qu'à ce moment-là, mais aussi plus durable dans le temps. C'est un peu caricatural de se dire que c'est plus cher, donc ça durera plus, mais c'est vrai à 90% des cas quand même.
En fait, il faut en profiter pour acheter un produit meilleur, plus durable que ce qu'on aurait fait en temps normal.
- Raconte-nous Affiliz, Vincent, qu'est-ce que vous faites concrètement, et quelles sont les demandes de vos clients, et quelles sont les demandes de vos clients, et quelles sont les demandes de vos clients, au départ, j'avais cru un site qui s'appelle Les Numeriques, qui était exactement dans ce qu'on vient de décrire, c'est-à-dire que le but de Les Numeriques, c'était pas de faire acheter plein de choses aux gens, mais en fait, j'avais été agacé de voir des tas de personnes autour de moi acheter n'importe quoi, et finalement ça finissait dans un tiroir.
Et donc, le mieux, c'était de commencer à donner des conseils plus judicieux, plus adaptés à chacun, et ça a vécu avec le système de la filiation, c'est-à-dire que la prescription de produits permettait aux médias de se rémunérer, c'était assez avant l'heure, puisqu'on s'est lancé en 2004 sur ce modèle.
Depuis, ça s'est largement démocratisé. La presse généraliste y va de ses propres guides d'achat, de ses bons plans, tout un public, grand public qui est adepte de cette lecture-là, on va en trouver dans West France, dans 20 minutes, dans le Figaro, partout. Donc, ça c'est bien que ce soit démocratisé, mais il manquait des outils un peu pro pour suivre ces évolutions de prix et pour les relayer correctement.
En fait, pour afficher le juste prix tel qu'il est pratiqué en boutique, quasiment personne ne le fait. La plupart écrivent le prix en dur, si bien que quand on se rend dans la boutique, il y a une forme de déception, parce que, notamment avec la hausse du coût de la vie, là on est dans une période de, on ne parle que promotion, mais en réalité, il y a aussi des augmentations de prix sur les produits. Il y a une inflation et on la constate. Donc du coup, il y avait beaucoup de clips de frustration, de déception, donc c'était la mise à disposition pour tous les médias, pour tous les créateurs de contenu, les influenceurs, du techno, qui leur permettent très facilement de faire des vidéos.
Il permettait très facilement de relayer des offres.
Concrètement Vincent, l'IA, chez Affiliz, vous allez vous en servir là dès les jours qui viennent ?
Complètement. L'IA, on l'utilise déjà au quotidien, c'est-à-dire que vous avez plusieurs sites web qui sont entièrement gérés par l'IA pour ce qui est de l'affiliation. Typiquement, je prends ZDNet France. Aujourd'hui, dès que tu vois un tableau de prix dedans, c'est un widget qui a appelé notre IA. Notre IA a analysé le contenu de ZDNet, a compris ce dont il était question et intègre automatiquement le produit sur les numériques également.
Quand il teste l'iPhone 16, il publie aujourd'hui un carousel des accessoires les plus couramment vendus avec l'iPhone 16.
Cette sélection des produits qui sont véritablement les plus achetés en ce moment et les plus utiles pour un iPhone 16, c'est l'IA qui détermine cette liste et qui la publie. Et pour le Black Friday, ce qu'on introduit là au service des créateurs de contenu, c'est au sein d’Affiliz, c'est un espace qu'on appelle deal qui suit l'évolution des prix d'à peu près 400 millions d'offres parce qu'on est multilingue et qu'un produit peut avoir des offres sur plusieurs boutiques.
Donc les utilisateurs ont une interface qui leur permet de voir les baisses de prix, de voir la courbe des prix complètes et jusqu'à présent, ça leur permettait simplement en un clic de créer tous les widgets nécessaires, le tableau de prix pour enrichir un article.
À compter de ce mois-ci, il y a une nouveauté qu'on introduit, c'est la rédaction complète dans l'IA où en fait notre IA se pose la question de quel est le média qui pose la question de rédiger cet article là. Donc je vais prendre l'exemple de Marmiton par exemple.
Donc on va nous demander un article sur un four, quel est le degré d'expertise des lecteurs de Marmiton sur un four. Il est assez élevé. Du coup on va adapter le discours dans l'article à la fois au lectorat de Marmiton, à son degré technique de ce papier là et en général, aux usages qu'ils vont en faire.
On connaît les usages sur Marmiton, c'est toujours dans le cadre de recettes et donc l'article va être rédigé avec à la fois un contenu adapté mais surtout les widgets les plus adaptés également de manière à ce que ça soit pratique. C'est-à-dire qu'on le sait, quand il y a une baisse de prix, il faut qu'elle soit évoquée dans le titre, il faut que dans le chapeau tu aies le bon lien vers le ou les bons shops.
Tout ça c'est un travail tu vois, quand on disait les humains ne vont pas apprécier qu'une IA commence à faire ce travail, en fait les humains détestent faire du travail bête de "je cite le prix, je mets le lien au bon endroit, est-ce que le prix est dynamique, est-ce que le prix a changé, je dois le mettre à jour".
La IA gère tout ça et ça soulage en réalité. Et la suite, ça va être le guide d'achat entièrement automatisé mais le but c'est moins de le faire rédiger par IA que de faire quelque chose qu'un humain ne peut pas faire. C'est-à-dire qu'un guide d'achat, le problème c'est que je fais une sélection des 5 meilleurs aspirateurs au bout par exemple.
Ça se démode à toute vitesse. On publie le lundi, le mardi déjà il faudrait se poser la question de "est-ce qu'il y a des évolutions de prix?" et la réalité c'est qu'il faudrait qu'un guide d'achat soit revu tous les jours. Un humain ne peut pas faire ce travail, une IA le peut.
Donc ça c'est ce qu'on introduit maintenant, c'est que l'IA détermine les paniers de prix et s'interroge quotidiennement sur "est-ce que le produit est disponible, est-ce que c'est bien celui qui est le mieux positionné à ce prix-là pour ses usages et s'il y a besoin, le guide d'achat est complètement recalculé et repensé". Et pour moi c'est surtout une plus grande fiabilité des informations.
C'est une vraie révolution hein. C'est un changement assez radical, c'est une innovation qui avait été introduite à l'époque sur Les Numériques mais c'était largement avant le GPD, c'était avec des outils qui ne sont pas ceux dont on dispose aujourd'hui.
Donc c'était beaucoup plus sommaire, c'était plus réduit mais déjà sur les numériques on avait automatisé une grande partie des contenus et maintenant c'est proposé cette solution algorithmique à tout le marché sur tous les types de produits. Et on a des outils pour ça. Donc oui c'est un changement majeur et c'est hyper excitant.
En fait ce qui est chouette c'est que sur les numériques on a eu le sentiment d'inventer quelque chose. On est arrivés, c'était les débuts encore de l'internet à une époque où l'internet était réservé aux ingénieurs en 2004. Et on a participé au fait que le grand public puisse disposer de contenus adaptés.
Maintenant j'ai le sentiment qu'on a encore la place pour inventer des tas de choses, des algorithmes, des usages, de la fiabilité au service de tous. Et ça c'est très excitant en effet. Merci Vincent Alzieux d'avoir été une de nos voix de la tech cette semaine. Grand plaisir de te revoir Vincent.
Merci à vous aussi à un moment. Et à bientôt. Merci Vincent Alzieux, à bientôt. Merci Fabrice, merci Benjamin.
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Merci pour votre fidélité et à la semaine prochaine. Ciao a tutti.
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