NOTES ET LIENS:
Les Voix de la Tech, épisode 6 !
Également disponible en version intégrale sur Apple Podcasts avec 32' supplémentaires.
Au programme :
Une voix exceptionnelle et rare, cette semaine, celle d'Eric Serra, musicien et compositeur des bandes originales des films “Le grand bleu“, “Le 5è élément" ou encore "Subway" et parrain du “Paris Audio Vidéo Show" 2024. Début décembre, la version remixée (par lui) en Dolby Atmos de la musique du “Grand Bleu“ sortira notamment sur Apple Music en version spatialisée. Il nous raconte et nous dit son enthousiasme à propos de cette première pour lui, dans son studio qu'il a transformé avec les conseils de Dolby, pour l'occasion. Et il nous raconte son rapport à la technologie et à l'IA notamment.
Le Paris Audio Vidéo Show, avec plus de 30.000 visiteurs, a fermé ses portes lundi soir sur un bilan au-delà des attentes de son organisateur, Philippe Carré, par ailleurs à la tête de son-vidéo.com - qui se présente comme le leader français de la hi-fi et du home-cinéma - et du fabricant d'enceintes, Elipson. Il nous raconte les nouvelles tendances technologiques de l'industrie audio-vidéo ainsi que sa rencontre avec Eric Serra et l'équipement de la salle dédiée à l'écoute d'un extrait de la nouvelle version du “Grand Bleu" en Dolby Atmos.
Enfin, quelle semaine pour Apple avec - lundi - le début du déploiement d'Apple Intelligence et l'annonce du premier Mac M4 d'une série de trois : l'iMac M4 avant le Mac mini M4 /M4 Pro mardi, et les MacBook Pro M4 / M4 Pro et M4 Max mercredi. Notre 3è "Voix de la Tech“ n'est autre qu'Elie Abitbol, président des Apple Premium Resellers en France et co-fondateur de MCS à Nice, Cannes et Aix-en-Provence : quatre magasins qui viennent de passer sous le giron de l'Italien C&C. Elie, l'un des piliers de notre autre podcast, "iWeek (la semaine Apple)", décrypte avec nous ces annonces, ce que représente Apple Intelligence et ce qui semble être le nouveau mode de communication d'Apple pour ses lancements : des annonces morcelées au rythme d'une par jour et Tim Cook qui s'efface au profit de John Ternus. Comme un petit air de pré-retraite.
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Présentation: Benjamin Vincent et Fabrice Neuman
Habillage musical par Eddy Gronfier (Twitter / X - Spotify)
Lire la transcription ci-dessous
(Attention, cette transcription est réalisée par une IA et peut contenir de erreurs)
[Musique]
Ici la voix de Benjamin Vincent.
Et ici la voix de Fabrice Neuman. Bonjour à toutes et tous.
Oui, bienvenue à chacune et chacun d'entre vous.
Les voix de la Tech épisode 6 du vendredi 1er novembre 2024.
Toujours en 30 minutes chrono chaque semaine, c'est la promesse. Mais les voix de la Tech, Fabrice, sont aussi disponibles en version premium.
Hé oui Benjamin, c'est ça, pour 2,99 euros par mois, c’est quand même pas cher, vous accédez aux versions intégrales de nos interviews, de nos conversations qui vont un peu voire beaucoup plus loin grâce à nos invités toujours passionnants. C'est le même concept, le même sommaire, les mêmes voix. Mais avec des interviews en version intégrale.
Oui, pour certaines, 10 voire 20 minutes d'échanges et d'infos en plus. Comme avec Tristan Nitot la semaine dernière. Ou avec nos invités d'aujourd'hui. C'est avec trois jours d'essais gratuits pour vous faire une idée et bientôt aussi sur Spotify. Et donc, cette semaine, un nouvel épisode exceptionnel.
Dans la troisième partie, les nouveaux Mac à processeur M4. Comme si le lancement d'Apple Intelligence lundi marquait un tournant majeur. Apple a complètement revu sa manière d'annoncer au monde ses nouveaux produits.
Et avec un Mac par jour, on va poser la question à Elie Abitbol. L'un des meilleurs experts Apple en France.
Mais avant de parler des nouveaux Mac, on part en direction du Palais des Congrès à Paris où s'est tenu cette semaine le Paris Audio Vidéo Show qui est désormais le plus grand salon dédié au son et à l'image en Europe.
Oui, à la rencontre de son organisateur Philippe Carré. Une voix qui compte dans l'industrie puisqu'il est aussi à la tête de l'un des principaux revendeurs du secteur, sonvidéo.com et d'Elypson, un fabricant d'enceintes. Il était le parrain du Paris Audio Vidéoshow cette semaine.
Vous connaissez tous son nom, mais surtout, vous connaissez tous ses musiques de films.
Je te laisse imaginer Fabrice, Perfecto Rouge, lunettes noires pour 28 minutes magiques. C'était mardi dans l'une des loges du Palais des Congrès au lendemain du concert d'une heure qu'il a offert aux visiteurs du Paris Audio Vidéo Show.
Bonjour Eric Serra.
Bonjour.
Bienvenue dans les voix de la Tech.
Merci.
Merci de nous accueillir ici au Paris Audio Vidéo Show.
Si on replonge à vos débuts, quel souvenir vous avez de la technologie de l'époque ?
Moi, je suis de la génération qui a vu arriver les premiers ordinateurs.
Il se trouve que la toute première séance d'enregistrement numérique qui a eu lieu en France, j'en faisais partie.
Il y avait Manu Katché à la batterie, Patrice Tison à la guitare et moi à la basse. On est arrivé au studio juste comme ça pour faire le boeuf, pour essayer le magnéto numérique.
Et ça, je n'ai jamais oublié ça parce que c'était un tel choc qu'on a entendu.
C'était la première fois que j'ai entendu ça.
Avec ce son numérique qui changeait tout. Vous dites que vous avez vu arriver les ordinateurs.
Ça a été quoi votre premier ordinateur en tant que musicien ?
Mon tout premier, c'était donc un Texas Instrument TI-99.
Mais moi, je me suis lancé là-dedans en autodidacte, comme tout ce que j'ai fait dans ma vie, d'ailleurs.
Et au bout de tout ce que j'ai fait dans ma vie, j'ai fait tout ce que j'ai fait dans ma vie, d'ailleurs.
Mais on ne pouvait pas faire de musique. Ensuite, mon deuxième ordi, ça a été un Apple IIe.
Et là était sortie la toute première interface qui permettait de connecter un ordinateur à un synthétiseur.
Et il y avait un espèce de petit logiciel pourri qui est un gros un concours.
Sur lequel, je me souviens, il y avait huit pistes, un seul canal de MIDI.
Mais néanmoins, ça me passionnait tellement. Je trouvais ça tellement incroyable.
Parce que oui, c'était de la science-fiction à l'époque.
J'ai fait toutes les maquettes de la BO de Subway avec ça.
Non.
Ouais, les maquettes. Ensuite, je suis allé en studio.
Et j'ai enregistré, vous connaissez, la musique de Subway.
Ensuite, je suis passé quelques temps plus tard au Macintosh.
Et là, sont sortis les premiers logiciels un petit peu plus sérieux.
Notamment, moi, le premier que j'ai utilisé, c'était Performer de chez Motu.
Performer version 1.
Mais ce logiciel, déjà, ça changeait tout.
Je crois que c'était illimité au niveau des canaux MIDI.
Et illimité au niveau des canaux MIDI.
Donc là, soudain, par contre, le grand bleu, je me suis réellement servi de ce logiciel pour la version finale.
J'ai tout programmé là-dedans.
Tout ce que je ne jouais pas en vrai, comme les guitares ou les pianos, je le programmais avec ça.
Alors aujourd'hui, votre univers technologique, c'est quoi ?
Alors aujourd'hui, c'est Pro Tools, depuis des années.
Et puis, au niveau de l'écran, mon studio est équipé à Atmos.
Depuis deux ans à peu près, je suis certifié à Dolby Atmos.
Et ça, je dois dire que c'est la nouvelle révolution dans le son et dans la musique.
Alors c'est intéressant parce qu'ici, au Paris Audio-Vidéos Show, on peut écouter la musique du grand bleu remixée.
Est-ce que ça a été fait spécialement pour vous ? Ou est-ce que c'est un mix qui existait déjà ?
Non, non, c'est un mix que j'ai fait à la demande d'Universal qui distribue toutes mes BO de cette époque-là.
Et du coup, ça sort, d'ailleurs, celle du grand bleu, elle sort dans quelques semaines, je crois.
Je crois que ça sort début décembre, sur notamment Apple Music, ce genre de...
Donc ça n'a pas été fait que pour le salon, mais c'est par contre la première fois qu'on fait écouter le résultat à du public ici au salon.
Et c'est un vrai remix que j'ai fait moi-même, d'abord avec mon ingénieur justement.
Et là, je dois dire que le grand bleu, j'y ai passé un temps fou parce que c'était le premier que je faisais moi-même en Atmos et je suis particulièrement content du résultat parce que j'ai réussi à vraiment le faire sonner comme j'avais envie qu'il sonne.
Et pour moi, le mixage Atmos du grand bleu est plus proche de ce que devait être le mixage du grand bleu. C'est-à-dire c'est comme ça que j'entendais ma musique dans ma tête.
Qu'est-ce qu'on découvre de plus ?
Je vous dis, c'est qu'elle a pris sa dimension que moi j'entendais dans ma tête. C'est-à-dire que l'Atmos, c'est réellement de la 3D. Donc là, ça permet de faire des choses beaucoup plus précises et réellement spacieuses et des mouvements qu'on ne peut pas faire en stéréo.
Faire passer un truc de avant en stéréo, on ne peut pas le faire.
Ça valait le coup d'attendre ?
Ben oui. Mais moi je me suis régalé à faire ce mix Atmos avec le grand bleu. Et on a fait déjà le 5ème élément mais qui sortira un peu plus tard.
Est-ce que ça veut dire que le grand bleu pourrait ressortir en salle avec cette musique complètement remixée ?
Alors j'en ai parlé justement au patron de Gaumont et j'ai suggéré l'idée au patron de Gaumont et je pense qu'il l'a entendu. Ça lui a donné envie effectivement. Donc je ne sais pas si ça se fera mais ce n'est pas impossible.
Est-ce que vous allez reprendre vos autres musiques de film ?
Ça c'est ma maison de disques qui décide. Ça c'est universal mais je pense que ça risque de se faire. Peut-être pas toutes. Pour vous lesquelles mériterait vraiment ?
Les plus connues en tout cas oui. Léon par exemple c'est sûr, ça s'y prêterait beaucoup.
Nikita ?
Nikita aussi pourquoi pas. Enfin oui.
Mais bon je ne sais pas si on les fera toutes parce que c'est quand même beaucoup de travail.
Je vais vous poser une question un peu provocatrice mais est-ce que l'IA pourrait vous aider ?
Pour les mix Atmos ?
Oui. Est-ce que ça vous rend curieux ou est-ce que ça vous inquiète plutôt ?
L'IA ?
Oui, cette irruption de l'intelligence artificielle.
Pour quelqu'un qui travaille avec des ordinateurs depuis que ça existe, c'est pas aussi hallucinant que ça. C'est une évolution de l'informatique.
Par exemple un prompt qui serait "créer une musique pour créer un prompt" ça vous choque ?
Je serais très curieux d'entendre le résultat et évidemment si on arrivait à le vendre de cette façon là, ça me dérangerait évidemment beaucoup. Mais j'y crois pas.
Donc vous ne voyez pas l'IA comme potentiellement un nouvel instrument de musique ?
La conception de l'art c'est avant tout de l'émotion et ça l'IA elle n'a pas d'émotion.
Est-ce que vous vous composez d'après les images ou est-ce que c'est le processus contraire ?
Non j'écris beaucoup d'après les images.
Vous vous souvenez comment vous avez eu l'inspiration du grand bleu ? La première ligne mélodique qui vous est venue c'était en regardant une image particulière du film. Moi aussi je me suis entraîné beaucoup parce que ça me fascinait. C'est Luc qui m'a fait découvrir Jacques Mayol, le vrai. Je ne connaissais pas cette pratique.
Et ça m'a complètement passionné. Je suis tombé amoureux de ce que faisait ce gars et de ce qu'il disait, de ce qu'il racontait. Du coup je voulais absolument ressentir ce dont il parlait.
Et du coup j'ai ressenti les fameuses sensations et je pense que l'inspiration la plus profonde du grand bleu vient de là. Vous êtes descendu le plus loin possible ? Oui.
Je ne suis pas allé aussi profond que lui évidemment. Je ne me suis pas entraîné aussi longtemps non plus. Mais je suis quand même descendu à plus de 30 mètres en apnée. J'avais plus de 2 minutes 30 d'apnée à l'époque et c'est pas mal déjà. Ça permet de ressentir des choses qui effectivement sont uniques.
C'est des émotions uniques, des sensations uniques. C'est la meilleure nourriture pour un artiste.
Merci beaucoup Eric Serra d'avoir été l'une de nos voix de la tech cette semaine.
Merci à vous avec plaisir. Grand plaisir de vous avoir rencontré. À bientôt.
Bon Fabrice, puisqu'on est au Paris Audio-Vidéo Show, on va y rester.
On va y rester et on va rejoindre notre deuxième voix de la tech cette semaine. Il s'agit de Philippe Carré, l'organisateur du salon.
Bonjour Philippe Carré. Bonjour. Bienvenue dans les voix de la tech.
Merci, merci de m'accueillir.
On est ici au Palais des Congrès à Paris. C'est le dernier jour du Paris Audio-Vidéo Show. Est-ce qu'on peut faire un premier bilan Philippe de cette édition 2024 ?
Un salon tout à fait exceptionnel par rapport aux années précédentes puisqu'on est passé l'année passée de 17 000 visiteurs, grand public à un peu plus de 30 000 cette année. Donc on est très heureux. On avait un objectif à 25 000 qui était déjà ambitieux mais on a finalement largement dépassé l'objectif et surtout une édition où on a un engouement très fort de tout le public pour les différents produits présentés que ce soit sur l'origine du Paris Audio-Vidéo Show donc la Hi-Fi Vidéo Home Cinema mais également sur cette nouvelle univers que nous avons ajouté musique, DJ, light, instruments de musique qui a été un franc succès également puisqu'il a été très visité et on a réussi à...
faire participer ces deux populations en tout cas. Ça c'est vraiment une réussite pour laquelle nous sommes très heureux.
Dans les Voix de la tech on s'intéresse évidemment à la technologie. Quelles sont les technologies qui font l'événement qui peut-être sont en train de révolutionner certains secteurs de l'industrie ?
Aujourd'hui on peut citer quelques axes très importants. Si on parle d'image, je dirais que l'arrivée des projecteurs courtes focales de grande qualité et accessibles c'est très important puisque ça nous permet d'avoir une image type cinéma sans construire une pièce particulièrement.
Sur le son, il est évident que les streamers...
C'est quoi un streamer pour ceux qui ne savent pas ?
Un appareil qui permet de lire la musique digitale que ce soit depuis un réseau ou un disque dur et de l'interpréter de manière déjà pratique parce qu'on peut choisir les titres, faire des playlists etc. et puis de qualité de qualité suffisante.
Et puis évidemment ce que nous avons présenté avec Eric Serra d'ailleurs dans une salle d'expérience, l'atmos. Alors en hi-fi, très particulièrement avec Eric, là c'est une écoute hi-fi, atmos, avec une demi-sphère de son spatial mais également bien entendu au home cinema.
Ça c'est un élément technique qui permet de, pour ceux qui ont déjà un home cinema, de le faire évoluer de manière tangible avec des enceintes atmos, donc des enceintes qui permettent de la spatialisation 3D du son mais également une écoute hi-fi qui est intéressante.
C'est-à-dire que le home cinema, ce n'est pas un home cinema, ça peut être aussi une écoute hi-fi, totalement différente et nouvelle. Pour situer d'ailleurs l'atmos hi-fi, le mix réalisé par Eric sur son grand bleu aujourd'hui est fait à partir de la base stéréo qui est transposée avec des objets pour faire de l'élévation du son et un son spatial.
Et il m'expliquait hier qu'il est en train d'investir dans une évolution de son studio atmos pour mixer l'atmos à la composition. Dès le premier son, chaque son serait mixé en atmos, l'un de l'un après l'autre comme on fait un mixage stéréo.
Et c'est encore tout un pan d'évolution pour les prochaines années pour avoir un son encore plus intéressant et peut-être minimaliste au final mais spatialisé.
L'atmos au départ c'est une technologie pour les professionnels et on a tous de l'atmos dans nos smartphones maintenant parce que on lit des fichiers atmos sur un iPhone notamment. Tout à fait. Pour autant on n'a pas forcément l'équipement derrière pour en profiter vraiment.
Non je crois qu'il y a beaucoup de dévangélisation à faire sur ce système avec les systèmes binaurales ou les salles, simplement atmos. D'ailleurs très peu de home cinéma sont équipés en atmos encore aujourd'hui ou très peu de salles parce que vous savez qu'on peut le faire par réflexion également ce qui permet de le faire plus facilement surtout que la plupart des appartements ou maisons ont des plafonds qui sont réfléchissants parce que en plâtre ou en placo plâtre et du coup il y a encore beaucoup de démontration à faire et d'ailleurs c'est ce qu'on a fait sur ce salon avec la salle Eric.
Il y avait d'autres salles de cinéma aussi en atmos et qu'on va essayer de répéter par la suite parce que cette technologie, vous avez raison, est finalement encore peu connue. Je pense qu'on peut dire que l'atmosyphie c'est même très jeune, ça n'a que quelques années mais c'est ça qui est intéressant puisque des salons comme celui-ci sont là aussi pour faire découvrir de nouvelles technologies et permettre aux gens de se dire qu'il y a encore des nouvelles technologies à faire.
Décrivez-nous quand même cette salle que vous avez montée exprès pour qu'on puisse écouter un quart d'heure de ce grand bleu remixé en atmos. On est les premiers ici à le découvrir.
Oui tout à fait.
Quel est l'équipement de cette salle ? Comment vous avez fait pour en tirer le meilleur finalement ?
Alors on a travaillé directement avec les ingénieurs de Dolby pour le fichier natif de ce mix atmos/ephy. On a ensuite utilisé un processeur de Storm Audio qui est un fabricant français de processeurs cinéma et amplificateurs cinéma de très haute qualité.
Et ensuite on a travaillé avec Ellipson qui est un fabricant français également d'enceintes, notamment cinéma et en l'espèce on utilisait des infinites qui sont fabriquées en France d'ailleurs. Des enceintes cinéma qui sont avec une typologie de son propre à Ellipson qui est assez musicale donc ça tombait bien, c'est pour ça qu'on les a choisis.
Et l'amplification est également fabriquée en France par Ellipson avec 8 amplis de 1400 watts chacun. Et tout le système est de coup ensuite suspendu sur une structure aluminium. Et les gens ont été installés par 15 personnes dans un fauteuil en cuir pour être confortables. Il n'y avait que 15 personnes par session pour avoir une...
Très confortable.
Vous le confirmez. On voulait peu de monde pour que ce soit une expérience exceptionnelle donc évidemment ça ne durait pas très longtemps, c'était tous les quart d'heure il y avait une session. Le but c'est d'ailleurs, quand on a prévu le système avec Alex Serra, il n'y avait pas d'image pendant la démonstration à part au début pour expliquer le système.
Et lui voulait que les gens ferment les yeux en disant il faut fermer les yeux pour que l'expérience soit encore plus forte parce que si on ferme les yeux le cerveau se concentre sur l'écoute et alors là l'écoute en 3D devient majestueuse.
Bon mais cette salle là elle est hors de portée financièrement du visiteur...
Du visiteur...
Mais pas tant que ça.
Et pas tant que ça.
Pas tant que ça. Alors évidemment là si vous voulez l'amplification est très puissante pour tenter d'avoir la quintessence de chaque amplificateur. Oui c'est quelque chose qui est entre 50 et 100 000 euros mais je dirais que les gens pourraient chez eux faire un système à partir de 15-20 000 euros qui rendrait quelque chose de tout à fait comparable.
Et c'est quelque chose qui commence à arriver d'ailleurs on le voit dans les maisons maintenant quand il y a un home cinéma c'est dans les annonces immobilières, c'est noté vous voyez un peu comme la piscine il y a 50 ans mais pourquoi pas demain les home cinémas parce que c'est un loisir qui dure toute l'année.
Et qui permet de profiter à toute la famille en tout cas.
Merci Philippe Carré.
Merci beaucoup.
Merci d'avoir été l'une de nos voilà tech cette semaine.
Merci à vous.
Et à l'année prochaine.
Fabrice, j'ai testé cette écoute du Grand Bleu en Dolby Atmos dans cette salle au Paris Audio Vidéoshow.
C'était exceptionnel et on l'a entendu Eric Serra.
Il espère bien que Gaumont ressorte le Grand Bleu en salle avec ce remix Atmos.
Et c'est vrai que ce serait une redécouverte complète du film et de la musique.
Alors j'ai hâte d'écouter ça et de voir ça aussi, moi je fais partie des fans d'Eric Serra, de sa musique du Grand Bleu en particulier.
Je peux pas te donner le nombre de fois où j'ai écouté la musique les yeux fermés quand j'étais ado dans ma chambre.
Donc recommencer ça dans une salle Dolby Atmos, je ferais ça avec plaisir.
Bon et puis je me suis trouvé pour revenir sur Eric Serra, un point commun avec lui c'est que son premier ordinateur était mon premier ordinateur. D'un seul coup je me sens tellement plus proche de lui.
C'est vrai que le Dolby Atmos ça fait longtemps qu'on en parle, enfin quelques années.
C'est encore assez jeune.
Il faut un peu de matériel, t'as posé la question, t'as bien fait parce qu'on est quand même loin d'être tous équipés. On peut écouter ça au casque, il y a quelques casques qui permettent de faire ça.
Ça commence à se démocratiser notamment beaucoup avec Apple Music.
Apple appelle ça l'audio spatialisé mais c'est donc du Dolby Atmos, le mot Dolby Atmos apparaît aussi quand on utilise l'application Apple Music. Mais on peut avoir de temps en temps quelques effets spatialisés en écoutant ça sur les haut-parleurs de son Mac ou avec les AirPods.
Je pense qu'on est quand même loin de la qualité qu'on peut obtenir et de ce que toi tu as pu vivre dans cette salle Dolby Atmos. J'imagine que c'est irracontable mais moi quand je vais au cinéma je ne vais plus que dans des salles Dolby Atmos parce que le reste c'est beaucoup moins intéressant.
Donc c'est vraiment quelque chose d'un de venir. Je le trouve très fort de comparer ça aux équipements de maison, de piscine. Là il a été très fort sur le sujet.
Quelle semaine pour Apple, une rafale d'annonce distillée pendant 3 jours d'affilée. On n'avait jamais vu ça. On a d'abord eu droit à l'iMac M4 lundi, au Mac Mini M4 et M4 Pro mardi et au Macbook Pro M4, M4 Pro et M4 Max mercredi.
Bonjour Elia Abitbol.
Bonjour les amis. Bonjour tout le monde.
Tu es le président des Apple premium resellers en France. Presque 45 ans dans l'univers Apple avec MCS. Alors MCS c'est 4 magasins je crois à Nice, Cannes et Aix-en-Provence. Que toi et ton frère vous venez de céder à l'italien Chi & Chi. Bon c'est une sacrée page qui se tourne pour vous.
Au moment où Apple chamboule tout dans sa manière de faire l'événement. Une annonce par jour, tu l'as dit Fabrice, chaque jour à la même heure très précisément. C'est en tout cas ce qu'on a vécu lundi, mardi et mercredi.
Elie, est-ce que c'est la fin des keynotes et de ces événements Apple massifs qu'on a connu depuis Steve Jobs ?
Je pense qu'il y a des chances en tout cas pour les annonces de produits. Peut-être qu'Apple se gardera une ou deux keynote annuelle pour des événements très importants.
À mon avis on gardera l'iPhone parce que pour l'instant ça reste encore le produit le plus important en terme de revenus pour Apple. Et moi je pense que la WWDC pourrait être une deuxième keynote. Donc la conférence mondiale des développeurs Apple qui a lieu traditionnellement en mois de juin.
Exactement. Pour le reste je pense que le format actuel, moi, me plaît bien parce que les annonces sont distillées dans un temps qui est correct. Tout le monde peut voir.
Et puis Apple se focalise sur les messages qui veulent passer pour le grand public. C'est-à-dire plutôt que de diluer ça dans une keynote où on annonce plein de choses, où on parle des magasins, des résultats, de plein de choses. Là en fait c'est une annonce produit. Donc on parle du produit et puis c'est bon.
Alors revenons-y d'ailleurs à ces produits justement. Est-ce que tu as déjà peut-être un sentiment général sur ces trois jours d'annonces, ces renouvellements de trois gammes de Mac ?
Écoute moi j'étais très surpris et pour une fois agréablement on a commencé par l'iMac qui évolue vers le M4 et avec des nouvelles couleurs. Donc très bien. Deuxième jour, petite surprise, on savait qu'il y aurait un Mac mini mais on l'a vu en vrai il est tout petit, il est aussi en M4.
Et on finit en beauté le troisième jour par l'annonce des MacBook Pro, très attendu, très spectaculaire au niveau des performances puisque eux bénéficient du M4 Pro et du M4 Max.
Mais pour le reste ce sont des portables qui évoluent bien et où les performances du M4 Pro et du M4 Max montrent qu'Apple est capable de sortir des produits à très forte puissance puisque là il y a une grosse différence par rapport aux versions précédentes.
Et 16 Go maintenant ça devient le nouveau standard alors que depuis des années on pestait contre Apple qui vendait encore des machines avec 8 Go de mémoire.
En fait, tu l'as dit tout à l'heure, la raison essentielle c'est Apple Intelligence parce qu'il faut avoir un peu de mémoire pour pouvoir exécuter Apple Intelligence correctement et pouvoir faire les tâches qu'on fait habituellement sur nos ordinateurs.
Nous parquerons copilot de Microsoft, est-ce que c'est la nouvelle bataille de l'informatique du 21ème siècle ?
L'intelligence artificielle est le nouveau front, absolument.
Et donc là il va falloir qu'Apple rattrape son retard, ils vont le faire progressivement mais les autres ne vont pas se priver de continuer à développer leurs versions.
Il va alors falloir un peu de temps parce qu'en fait tous les traitements qui vont être un tout petit peu sophistiqués et que les ordinateurs ou les iPhones ne pourront pas faire en local vont passer par un cloud.
Apple est en train de développer toute une série de fermes de serveurs et la bataille va se jouer aussi sur le côté confidentialité. Apple à chaque fois et même dans les dernières annonces insiste beaucoup sur ce cloud privé qui fait que vos données sont anonymes et que même quand on fait appel à un modèle de langage évolué pour pouvoir donner une réponse plus complète ou plus précise, vos données ne sont jamais stockées, enfin elles sont stockées le temps de répondre mais elles ne sont pas enregistrées et elles sont anonymes.
Donc comme ce n'est pas le cas des autres qui récupèrent toutes vos données, il faut un compte pour utiliser une intelligence artificielle, sauf quand ça sera disponible sur MacOS 15.2.
Vous n'êtes pas obligé de mettre une adresse mail ni quoi que ce soit, vous pouvez le faire si vous avez un compte mais vous n'êtes pas obligé.
Donc Apple va beaucoup insister sur le fait de nous, nous sommes parfaitement respectueux de vos données.
Est-ce qu'Apple intelligence c'est pas l'événement dont on ne mesure pas encore la portée ?
Et si Apple nous préparait vraiment un événement majeur, progressivement, sans rien dire, et si ils étaient capables de vraiment nous étonner à un moment donné ?
Connaissant Apple, ils peuvent le faire. Maintenant, deux ans, c'est quand même difficile à rattraper.
Tim Cook était totalement absent des trois mini keynote, ces trois vidéos qu'Apple a déroulées depuis lundi. Est-ce que tu penses qu'on assiste en ce moment au début de la succession de Tim Cook à la tête d'Apple ?
C'est exactement ce que j'ai pensé en voyant ces trois keynote parce qu'on aurait dit un passage de bâton informel.
Donc de lui vers John Ternus, qui a priori était un des favoris toujours dans ceux qui regardent cette industrie en disant "mais qui peut succéder à Tim Cook ?" Il avait dit il y a déjà pas mal d'années qu'il finirait en tout cas pour pouvoir profiter de la vie.
Donc pas si longtemps que ça, il s'était donné dix ans pour le faire.
Il y a peut-être en toile de fond ce demi échec ou demi réussite de l'Apple Vision Pro où il s'est beaucoup engagé.
Il voulait que ce soit son produit, le produit qui marque sa présidence d'Apple.
C'est un fabuleux produit, je m'en sers tout le temps, mais que la plupart des gens ne peuvent pas.
Est-ce que les actionnaires qui aujourd'hui pilotent Apple ne sont pas un tout petit peu déçus de cette promesse non réussie et qu'ils ne lui disent pas ce qui serait peut-être temps de laisser la main à quelqu'un d'autre ? Peut-être, on verra, on verra.
Merci beaucoup Elie Abitbol d'avoir été l'une de nos voix de la Tech cette semaine.
Merci à vous, j'étais ravi de pouvoir venir découvrir ce nouveau décor un peu différent, mais sympathique.
C'est normal sans contestes, tu es une de ces voix de la Tech et donc on était vraiment très contents de t'accueillir.
Merci.
Et oui, Fabrice, on est vraiment très content de t'accueillir.
C'est fini pour cette semaine. Et oui, Fabrice, même les meilleures choses ont une fin.
Merci à nos voix de la semaine.
Eric Serra, d'abord, qui prépare une tournée à partir de novembre 2025, notamment à l'Accor Arena à Paris.
Philippe Carré pour le Paris Audio-Vidéoshow.
Et bien sûr Elie Abitbol, notre complice d'iWeek la semaine Apple.
Le podcast, le contournable et le plus sympa, évidemment, pour l'accord à l'arène à Paris.
Philippe Carré pour le Paris Audio-Vidéoshow.
Et bien sûr, on se retrouve le 8 novembre pour l'épisode 7.
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Et aussi sur le site lesvoisdelatech.com, où vous trouvez tous les liens pour vous abonner au podcast.
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Et puis si moins de 30 minutes, on vous rappelle que les épisodes en version intégrales sont désormais disponibles sur Apple Podcast pour 2,99, par mois.
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Salut à toutes et tous.
Salut ! ...