Robotaxis Tesla, mots de passe et Simplon x OpenAI

Les Voix de la Tech - Épisode 3
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NOTES ET LIENS:

Les Voix de la Tech, épisode 3 !

Au programme : la présentation, ce vendredi 11 octobre au petit matin, par Elon Musk, CEO de Tesla, du Robotaxi / Cybercab autonome, du Robovan (mini-bus autonome et électrique avec une capacité de 20 personnes) et de la dernière génération du humanoïde Optimus.

Laurent Meillaud, journaliste spécialisé dans l'automobile et les nouvelles technologies, expert en conduite autonome depuis 20 ans, décrypte ces annonces réalisées depuis les studios Warner Bros à Los Angeles.

Deuxième sujet : les mots de passe avec une évolution radicale de la doctrine en vigueur depuis Bill Burr en 2003...

Enfin, Frédéric Bardeau, président et co-fondateur de Simplon nous a réservé sa première interview après l'annonce, par OpenAI, d'un partenariat avec l'école inclusive et solidaire, dans le cadre de l'OpenAI Academy. ll nous explique ce qu'est l'acculturation à l'IA et à chatGPT et il esquisse ces sessions à venir de vulgarisation de l'art du prompt notamment.

Rendez-vous le vendredi 18 octobre pour l'épisode 4. D'ici là, abonnez-vous, faites passer le message sur les réseaux. Merci et bonne écoute!


Habillage musical par Eddy Gronfier (Twitter / X - Spotify)





Lire la transcription ci-dessous

Transcription de l'épisode

(Attention, cette transcription est réalisée par une IA et peut contenir de erreurs)

Bonjour, bienvenue dans les voix de la Tech, ici la voix de Fabrice Neuman. Et ici la voix de Benjamin Vincent, bonjour à toutes et à tous. Les voix de la Tech, troisième épisode dans ce vendredi 11 octobre 2024, Benjamin. Oui, moins de 30 minutes, c'est la promesse Fabrice, et pourtant, trois autres voix de la Tech vont se faire entendre cette semaine. Et on va commencer par les nôtres, parce que on va parler de la doctrine autour des mots de passe qui vient de réaliser une volte-face. C'est une problématique à laquelle moi je me confronte chez mes clients quasiment au quotidien.

Du coup, on a eu envie de faire une petite mise au point vu que tous les conseils qu'on nous avait donnés jusqu'à aujourd'hui sont peut-être à mettre à la poubelle ou presque. Enfin, on va détailler tout ça. Ensuite, on va découvrir la voix de Frédéric Bardot, le président et co-fondateur de Simplon, l'école informatique inclusive créée à Montreuil près de Paris il y a 12 ans. Désormais partenaire d'OpenAI à l'occasion de l'officialisation. On en a parlé ici des premiers bureaux parisiens de l'éditeur de ChatGPT.

Afin de proposer un programme d'acculturation, il va nous expliquer à l'IA destiné au grand public et de préférence à un public défavorisé. Et d'abord, on va démarrer avec la voix de Laurent Meillaud, un journaliste spécialisé dans l'automobile et les nouvelles technologies, un des meilleurs connaisseurs des voitures autonomes qui suit depuis 20 ans. Ça fait quand même longtemps que ça existe tout ça. Il est aussi podcasteur avec l'automobile décryptée sur Spotify et on le retrouve aussi sur Mobility TV.

Oui, Laurent va réagir et nous éclairer sur les annonces d'Elon Musk à 5 heures du matin heure française ce vendredi. Le CEO de Tesla a levé le voile sur la dernière génération de robots humanoïdes de la marque et sur les dernières avancées en matière de conduite autonome avec les fameux robots taxis plus une surprise de taille. Oui, imaginez le décor, les studios Warner à Hollywood, la nuit tombée, un événement baptisé We-Robot, un clin d'œil aux films et aux livres iRobot...

inspiré d'Azimov, l'auteur de fondation, incroyable. Des décors de vraies villes avec des rues parcourues par une cinquantaine de voitures en mode totalement autonome, sans chauffeur, d'un côté des Tesla classiques mais aussi ces fameux robots taxis ou cybercab. À l'intérieur, pas de volant, pas de pédales, deux places à l'avant et des portes qui s'ouvrent comme des Lamborghini, un vrai faussaire hybride entre une Tesla et un Cybertruck. Bonjour Laurent Meillaud. Bonjour Laurent Meillaud. Bonjour.

Alors première réaction aux annonces de Tesla, déception ou bonne surprise ? J'ai de dire que je ne pas vraiment surpris parce que j'ai vu. Ça ne me paraît pas très réaliste pour être honnête. Je pense que Musk voulait avant tout rassurer les financiers, dire que voilà, on est capable un jour de déployer la conduite autonome sur beaucoup de véhicules. Cela dit, on a eu zéro info.

Aucun détail technique, aucun détail non plus sur le plan. Et il oublie en fait un point essentiel qui est celui de la régulation. Il y a quand même des lois dans le monde et c'est un point qui n'a pas du tout été abordé. Alors, il les oublie pas complètement. Je te propose d'écouter Elon Musk. C'était dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 5 heures du matin heure française.

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Il évoque les US et les autres pays

Est-ce qu'on a une chance, un espoir à ton avis de voir ces robots taxis Tesla circuler en Europe et en France un jour ? Alors, pour être très franc, ça m'étonnerait. Pour revenir aux États-Unis, pour l'instant, Musk n'a pas déposé de demande de permis. En fait, il a des licences spécifiques pour la Californie. C'est le cas également pour le Texas, qui est un État assez volontariste sur la conduite autonome. À mon avis, il ne pas oublier qu'au niveau fédéral, il y a quand des enquêtes autour de Tesla par rapport à son système autopilote FSD. Aujourd'hui,

La régulation ne permettrait pas en l'état de proposer des véhicules sans volant, sans pédales. Donc c'est un pari sur l'avenir qu'il fait. C'est presque un pari, j'ai envie de d'esthète en fait, de se débarrasser de l'ancien monde, de ce qu'il faisait jusqu'à présent le charme d'une automobile. Je pense qu'il faut être très prudent par rapport à ça. Il ne pas oublier qu'il y a des concurrents qui depuis aujourd'hui plus de 15 ans travaillent sur le sujet, même un Google qui a commencé en 2009.

qui a fait 40 millions de miles dans le monde réel et beaucoup plus en matière de simulation. Aujourd'hui, ce Google y va petit à petit. Il propose un vrai service avec des vraies courses façon Uber dans plusieurs villes des États-Unis et il y va tout doucement en mettant l'accent sur la sécurité. Ce n'est pas du tout un point finalement sur lequel met l'accent en Musk. C'est facile de faire rouler des voitures dans des rues fermées au trafic, dans un studio de cinéma, sauf que dans la vraie vie, le monde est beaucoup plus complexe.

C'est dommage parce que comment on fait la part des choses ? Ce qu'il propose, Elon Musk, c'est vraiment des voitures autonomes. Il a même pas de volant, n'y a pas de pédale. On peut rentrer là-dedans. Il a même dit à un moment, peut s'endormir au départ et se réveiller à l'arrivée. a un côté dans ce qu'il propose ou ce qu'il envisage. C'est évidemment très basé sur la science fiction. En tout cas, moi, j'ai envie de ça, le côté d'avoir une voiture autonome qui vient me chercher n'importe quand.

Est-ce que c'est parce que Tesla n'y arrivera pas ou est-ce que personne n'y arrivera en fait ? Je pense que c'est effectivement parce que personne n'y arrivera. Des robots taxis, il y en a déjà en Chine, il y en a aux États-Unis. Ça reste pour l'instant un usage très limité. faut que les gens aient confiance. On oublie juste une chose, c'est qu'il faut que le public accepte tout cela. Or, ce qu'on a pu voir, c'est qu'il y eu quelques incidents de trafic, notamment à San Francisco.

Moi, pense que la voiture autonome, y a des cas de figure. Pourquoi pas pour du taxi, pour du stationnement. Je pense que des voitures qui peuvent se garer toutes seules, ça, par contre, ça peut être un vrai progrès. Ça peut faire gagner du temps aux gens. Après, pour le reste, si je reviens au robot van, est celui qui est le cas de transport collectif avec un minibus qui peut transporter 20 personnes. fait, ces véhicules existent déjà. Navia, qui est un acteur français qui a été rachetant de côté par des Japonais.

a fait 200 navettes comme ça dans le monde. y a aussi un autre acteur français qui est méconnu, qui EasyMile, qui propose également des navettes de ce type. Il y a quelques fabricants dans le monde qui font déjà ça, mais on voit que ce sont des applications très limitées. C'est pour du transport, par exemple, dans les parcs de loisirs. Ça peut être à l'intérieur d'entreprises ou de centrales nucléaires. Je pense qu'il faut se dire une chose, c'est que la réalité de la voiture autonome fera moins rêver que ce que voudrait nous faire croire, en fait, Elon Musk. La voiture où on dort en faisant un Paris Lyon, j'y crois pas un instant.

Certainement qu'on pourra se reposer en laissant la voiture conduire au sein de sa voie et dépasser techniquement ses légères affaires sur une autoroute. C'est facile dans la vraie vie, surtout en trafic urbain. Je crois qu'on ne se rend pas compte à quel point c'est complexe la circulation. Et en plus, il a un défaut majeur qui est celui de la vision seulement artificielle. Il ne se repose que sur des caméras et je pense que c'est très insuffisant pour justement tenir compte de tous les cas de figure.

Alors tu as évoqué ce robot van, ça a été un peu la surprise cette nuit à Hollywood. Ce mini bus en fait qui peut accueillir 20 personnes, Musk l'a dit si un modèle Y est trop petit, eh bien vous avez une autre solution et on a vu apparaître ce drôle d'engin futuriste, autonome lui aussi, qu'il a présenté comme 5 fois moins cher au kilomètre qu'un bus classique qui peut aussi transporter des marchandises.

Tu dis que c'est du déjà vu, mais est-ce que c'était pas quand même la surprise de cette nuit ?

Très honnêtement, le minibus électrique n'a rien de révolutionnaire. Ça a été mis en place dans plusieurs villes, ça a été testé pendant des années. Moi, des véhicules de ce type, j'en ai vu il a déjà 15 ans, fait. bon, c'est simplement que c'est un design fait par Tesla. J'ai d'ailleurs vu sur X qu'un internaute disait, waouh, ça ressemble à un grille pain. Je vous invite à faire la comparaison vous-même, vous regarderez.

Là en fait, penser que des voitures particulières, partagées, pourraient jouer le rôle de taxi et remplacer les bus ou des minibus, remplacer les transports en commun, comme le métro, comme semble le faire croire Musk dans sa présentation, c'est pas très réaliste non plus. Alors qui dit robot dit aussi humanoïde. Chez Tesla ils ont un nom, c'est Optimus. Une cinquantaine de ces robots bipèdes étaient disséminés.

Dans public, en train de danser ou de jouer à pierre-feuille-ciseaux avec les invités, on en même vu au bar en train de servir des bières et de distribuer des paquets de bonbons. Alors Elon Musk lui y croit et il en est sûr, chacun voudra le sien, on en voudra même de chacun, dit-il.

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plusieurs fois à Las Vegas. ne pas oublier non plus que General Motors s'envoyait un robot dans l'espace. Donc tout ça pour dire que Tesla n'a pas le monopole des robots. Après, c'est quoi le message finalement ? Où est-ce que Tesla a l'intention d'aller en fait ? C'est quoi la vision ? Moi, pense qu'aujourd'hui, je vais être abrogeant, mais les financiers, ce qu'ils veulent, c'est savoir si Tesla est oui ou non encore dans la course. Il faut pas oublier que ce constructeur est challengé par beaucoup de rivaux, notamment chinois, dans le domaine du robot taxi.

Pour l'instant, personne ne gagne d'argent avec ça et il a beaucoup de risques. Donc, qu'est qui fait que Tesla s'en sortirait mieux que les autres ? À un moment, dirais, il y a un principe de réalité qui nous rattrape. bon, voilà, c'est peut-être ce message-là que voulaient entendre sans doute les financiers qui étaient présents hier. Son vrai projet, toujours pour beaucoup nourri à la sauce de la science-fiction, c'est d'aller sur Mars. Et tout ce qu'il est en train de en place, en fait, c'est des briques pour qu'on puisse...

nous, être humains, vivre sur Mars en étant aidés, puisque on sait que sur Mars, ce n'est pas tout à fait le même environnement écologique. Est-ce qu'il faut regarder les annonces et en tout cas tout ce que produit ou tente de produire Elon Musk sous cette lumière rouge donc de Mars pour dire en fait c'est ça qu'il veut faire, c'est ça son vrai but dans la vie. Alors oui, moi ce que je crois c'est que...

En matière de conquête spatiale, autant je suis très sceptique et sévère sur la partie routière par rapport à Tesla, autant, forcée de reconnaître qu'avec SpaceX, Musk a quand même réussi à montrer qu'il était capable de faire des fusées réutilisables. C'est quand même grâce à lui que des astronautes qui sont coincés dans la station spatiale internationale vont pouvoir redescendre sur Terre dans quelques mois. On sait très bien que son rêve, c'est d'aller sur Mars, c'est même de mourir là-bas. Il l'a déjà dit plusieurs fois.

Donc, je pense qu'effectivement, en matière de conquête spatiale, il est capable de donner une impulsion et sans doute qu'il a les moyens d'y arriver. Déjà, il faudra aller sur la Lune, je pense qu'il rêve grand et nous montre peut-être la voie pour l'espace. Mais encore une fois, le jour où une Tesla autonome pourra marcher sans aucun problème à New Delhi, ça voudrait dire que la technologie est super au point. Mais encore une fois, on est vraiment très, très loin de ça.

et il n'est même pas sûr en fait qu'on puisse arriver un jour au fameux niveau 5 qui est le niveau qui permettrait effectivement de dormir des salles à voiture complètement pilotées. Laurent Meillaud, journaliste spécialisé expert en voiture autonome, l'automobile décrypter, c'est ton podcast sur Spotify, on te retrouve aussi sur Mobility TV. Merci d'avoir été l'une de nos voix de la tech cette semaine, Laurent. Merci. Merci.

Vous faites attention à bien choisir vos mots de passe en mélangeant des lettres, des chiffres, des caractères spéciaux. Oubliez tout ça. Un mot de passe efficace et sécurisé, maintenant c'est un mot de passe long. C'est en tout cas une des principales nouvelles recommandations du NIST. Oui, le NIST c'est le très sérieux Institut National Américain des standards et de la technologie qui vient donc de faire volte-face ou quasiment en mettant au rebu Fabrice les conseils qu'il donnait depuis 20 ans.

En fait tout ça est parti d'un malentendu et de conseils donnés par un certain Bill Beurre en 2003. était un spécialiste en sécurité informatique, il travaillait au sein du NIST justement et il avait écrit un guide pour bien choisir ses mots de passe. Tout était de sa faute en fait ! C'est ça, il avait parlé du mélange, justement des caractères qu'on a évoqués et puis il avait aussi conseillé de changer ses mots de passe tous les 90 jours.

Alors c'est pour ça qu'on a des politiques au sein des entreprises beaucoup où on oblige les gens à changer leur mot de passe. Mais alors il faut savoir qu'en 2017 déjà ce Bill Burr il s'est excusé en disant en fait on savait pas exactement ce qu'on qu'on faisait on n'était pas très au courant de tous les problèmes que ça pouvait causer donc il a donné une interview au Wall Street Journal et il s'est excusé en disant mais non c'est pas ça du tout.

Et puis dernièrement le NIST a vraiment mis à jour ses recommandations pour choisir des mots de passe. Tu veux dire qu'il y a eu une sorte d'onde de choc, ça a pris quelques années, mais finalement tout monde se met au diapason de ces nouvelles recommandations, disant que toutes ces précautions n'étaient pas forcément nécessaires. Est-ce qu'elles étaient inutiles ou est-ce qu'elles étaient même contre-productives ?

Alors en fait les deux, c'est vrai surtout contre productives. Je pense que ce qui se passe aussi, c'est que le monde technologique a changé et on sait aussi que les mots de passe ne suffisent pas. On parlera des recommandations de l'ANSSI, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information en France, qui a des recommandations vraiment intéressantes sur le sujet. Mais voilà ce qui s'est passé, c'est que déjà en obligeant entre guillemets ou en tout cas en conseillant le mélange des lettres, des chiffres et des caractères spéciaux, on s'est aperçu que

le choix des mots de passe, les gens essayaient plutôt de remplacer. Alors on a tous fait ça, on remplace un E par un 3, on remplace un A par un 4 et puis finalement ça fait des mots de passe qui sont assez facilement devinables. Et puis le fait de changer tous les 90 jours, c'est ce qui a mené à la floraison de tous ces post-it autour des écrans parce que justement quand on change un mot de passe tout le temps...

on s'en souvient jamais, donc il faut le noter. Et comme on n'est pas très doué globalement, les êtres humains, pour se souvenir de tout ça, on met des post-it partout et donc c'est pas sécurisé du tout, naturellement. Donc ça, fait partie des choses qu'on peut-être... Faut pas être trop dur sur Bill Burr, c'est-à-dire qu'il savait pas tout ça. Il fallait aussi qu'on voit à l'usage comment ça se passait. Résultat, on sait maintenant qu'un mot de passe efficace, et d'abord un mot de passe long et pas forcément

qui mélangent tout un tas de caractères différents, qui sont donc difficiles à retenir. vaut mieux trouver une phrase. Alors c'est, ça c'est un de mes étonnements, c'est-à-dire que le NIST dit au moins huit caractères, ce qui me paraît très court, mais il recommande que le système puisse permettre d'aller jusqu'à 64 caractères. Alors ça, ça me plaît plus. C'est-à-dire que l'idée, c'est que d'avoir une phrase complète ou quelque chose dont on va se souvenir.

Et j'ajouterai surtout, une des choses vraiment importantes, c'est qu'on ait un mot de passe différent pour chaque service. Ça, c'est absolument capital. Je voudrais rappeler ça, c'est que malheureusement chez mes clients, j'ai quand même plein de gens encore qui utilisent un mot de passe identique ou quasi identique pour leur mail et puis pour d'autres services en ligne.

s'il a deux trois services à protéger absolument, c'est notamment l'accès à son mail parce que souvent encore aujourd'hui on peut faire de la remise à zéro, un changement de de passe grâce à son mail. Donc si on perd l'accès à son mail ou en tout cas si quelqu'un le devine, ensuite on peut perdre tous ces autres mots de passe parce qu'ils vont être facilement changeables. Et si en plus on se savonne soi-même la planche et qu'on met le même mot de passe partout, c'est un petit peu dommage. Mais ça me permet aussi de

de rebondir sur les recommandations de l'ANSSI que j'ai évoquées tout à l'heure. Ce qui a changé aussi entre aujourd'hui et 2003, c'est qu'on parle beaucoup du second facteur d'authentification. Et ça, c'est quelque chose qu'il faut absolument mettre en place dès qu'on peut. C'est-à-dire qu'on rappelle qu'on a pour se connecter à un service un identifiant, mot de passe. Donc tant qu'affaire, différent à chaque fois et le plus long possible. Et puis, quand on se connecte pour la première fois à un service depuis un nouvel appareil, ce fameux code qui change toutes les 30 secondes,

un peu l'habitude de faire ça avec sa banque aussi des fois on le reçoit par sms il y aurait plein de choses à dire sur les codes reçus par sms mais ça va être un peu trop long pour aujourd'hui mais au moins c'est un code qui n'est utilisable qu'une fois et qui sécurise encore un peu plus l'accès à un service en ligne alors ce serait bien de mettre en place tout ça c'est ce que dit l'ANSSI la recommandation de l'ANSSI en même temps et c'est là je trouve que ça souligne la difficulté d'utilisation des mots de passe et que

le document de l'ANSSI fait 50 pages. Et je pense que ça souligne c'est que... Pas très digeste pour le grand public. C'est pas très digeste, exactement. Tout ce qu'on dit et tout ce qu'on essaie de mettre en place avec les mots de passe, ne fait que souligner le fait que ce système identifié en mots de passe avec tout ce qu'on peut mettre autour, c'est pas la panacée. J'espère qu'un jour on trouvera quelque chose de mieux. Les pas skis qu'on a des fois déjà évoqués et qu'on n'a pas eu clé de sécurité en français, c'est peut-être un progrès.

Je n'en suis pas encore très sûr. En tout cas, ce que je vois, c'est que, et notamment chez mes clients, la gestion des mots de passe, c'est une tannée, c'est difficile. On les oublie tout le temps. Il faut absolument quand même faire un effort. C'est vraiment plus on avance dans le temps, on risque de se faire pirater ses comptes. Il faut absolument faire un effort. donc, oubliez, je suis bien d'accord avec ça, les caractères spéciaux, mais prenez des mots de passe longs.

même si vous pouvez vous en souvenir pourquoi pas, mais différent à chaque fois.

Bonjour Frédéric Bardot ! Bonjour ! Co-fondateur président de Simplon.co, j'ai envie de dire l'école du numérique, l'école inclusive, j'ai envie de le rajouter immédiatement derrière. Si on est ensemble aujourd'hui Frédéric, c'est parce qu'il y a quelques heures, OpenAI a annoncé non seulement l'ouverture de son premier bureau en Europe continentale à Paris.

mais aussi la signature d'un partenariat avec Simplon. De quoi il s'agit concrètement Fred ? C'est un beau partenariat, on est très fier d'annoncer ça aujourd'hui. C'est dans le cadre général de ce qu'ils appellent chez eux le OpenAI Academy. C'est vraiment un programme de promotion des usages de L'IA générative pour tout le monde. C'est pour tout le monde et aussi principalement pour le for good.

Donc pour les associations, les ONG, les non-profit, et nous on s'est fait une petite place là dans le cadre de ce grand programme à l'occasion de l'ouverture du bureau. Et donc on va faire plein de choses sympas pour essayer de faire en sorte que les gens s'approprient, achètent des JPT et fassent des trucs bien avec. Concrètement, comment ça va se transformer chez Simplon ? Est-ce qu'on peut déjà avoir une idée de ce qui va se passer ? Parce que vous proposez déjà sept formations autour de l'IA, notamment une avec Microsoft.

Je vois qu'il a une formation en chef de projet en intelligence artificielle, il a une formation de data engineer, il a une formation qui permet d'élaborer une solution d'IA pour sa PME TPE. Quel briques vous allez ajouter avec eux ? Est-ce que ça va être une formation estampillée OpenAI qui aura autant de valeur que celle que vous faites déjà avec Apple par exemple ? Alors là on est dans le cadre d'un programme d'acculturation.

Donc on ne pas faire des professionnels de l'IA, mais on va acculturer le grand public et le monde des ONG et les bénéficiaires des ONG à utiliser, comme étant power user, va dire en bon français, des outils d'IA générative et notamment chez GPT et tous ces monnaies. Donc on est sur de l'acculturation, donc ce pas diplôment. En revanche, c'est la première marche et on sait que dans les rapports gouvernementaux et partout, on sait que l'acculturation à l'IA, c'est vraiment la priorité pour tout le monde.

histoire de faire tomber peut-être un peu les fantasmes et les peurs qu'il peut y avoir autour et puis de se saisir de ces technologies-là qui sont puissantes même si elles ont des limites et des impacts négatifs mais elles sont très puissantes donc plus le grand public et plus les OMG pourront se servir de ça mieux ce sera et c'est un peu le but de ce partenariat. Ça veut dire que ça va être une sorte d'initiation à l'IA générative ? Ouais il y a en fait deux briques pour l'instant, c'est un programme qui est en train de se construire mais ce qui est prévu d'ici la fin de l'année c'est donc des sessions d'acculturation.

un peu grand public ou sur des publics défavorisés à l'IA générative et aux modèles d'OpenAI. Et l'autre chose qui sera mi-novembre, c'est vraiment le... Je crois pas que c'était dans l'annonce, mais c'est un hackathon vraiment spécialisé sur comment les modèles d'OpenAI peuvent aider les ONG qui travaillent dans le domaine des réfugiés et du handicap. Parce que comme tu sais, ces modèles-là, sont multilingues, ils sont multimodaux et donc il a des applications absolument incroyables

pour les ONG qui sont sur des pubis comme ça. Tu sais qu'on peut parler très très mal français et quand même se faire comprendre de chez GPT. Tu sais que ça parle plusieurs langues. On peut faire du son, de l'image, de l'audio, bientôt de la vidéo. Donc tout ça ça doit être des applications for good qui sont absolument incroyables. on a quatre ONG qui sont sur les starting blocks pour faire sur les Hackathons la mi-novembre et bâtir des solutions sur les modèles d'OpenAI.

pour mieux travailler, mieux servir leurs bénéficiaires, donc ça va être assez sympa. Comment est-ce que ça s'est passé entre vous, que jusqu'à maintenant Open Air, ils se sont passés aux États-Unis. Est-ce que ça veut dire que tu les as rencontrés là-bas ? Est-ce qu'ils sont venus ici ? Est-ce qu'on peut avoir un petit peu la coulisse de comment ce rapprochement s'est fait ? La coulisse, elle est très simple. Ça s'est fait à Vivatech. Le rendez-vous de l'écosystème en mai, qui était en mai pour des raisons.

de J.O. l'année dernière. donc là, pour le coup, les équipes d'Open AI étaient sur place, il y eu des interventions en plénière et puis on se croise et puis on se renifle un peu et puis on discute. Et il se trouve que dans l'ouverture du bureau de Paris, a déjà effectivement des Français qui travaillent pour Open AI en France et qui sont basés à Paris. Et il trouve que dans ces Français là, il en avait qui travaillaient dans d'autres grandes entreprises du numérique que toi et moi on connaît bien. donc le lien s'est fait assez rapidement puisque dès qu'ils ont rejoint

de l'air, ils ont pensé effectivement à Simplon parce qu'on a une petite place un peu particulière dans l'écosystème. donc sur les questions des high for good et de l'acculturation, ça s'est fait assez naturellement. Ça s'est noué à Vivatech et puis on en a discuté cet été. puis voilà, maintenant on annonce. Est-ce que tu en as discuté directement avec Sam Altman ou est-ce que ça s'est joué à des niveaux inférieurs ? Non, moi je joue avec les Français qui sont en France et qui s'occupent de l'Europe. Et Sam Altman, non, non, non, non, j'ai pas eu accès à Sam Altman. Peut-être que ça viendra.

Comme tu sais, parfois dans ces bons partenariats, il se peut qu'il des gens des US qui débarquent pour voir ce qu'on fait. Ce serait super. Mais pour l'instant, non, non, on travaille avec des équipes françaises et européennes. Oui, parce qu'on va rappeler quand même que tu as réussi à faire venir à Montreuil, donc en banlieue parisienne. Team Cook, c'était il y a 6 ans maintenant ? Oui, oui, c'est ça, 5 ans, oui. Bon, Sam Altman à Montreuil, bientôt peut-être alors ? Inch'Allah, oui, pourquoi pas. Oui, ça serait super. Oui, non, ça serait super. Alors cette initiation avec OpenAI,

Est-ce que ça va consister à apprendre l'art du prompt ou est-ce que ça va être autre chose que ça ? Ça va déjà être ça parce qu'effectivement découvrir le champ des possibles des différents modèles parce que comme tu le sais ils ont plein de modèles différents y compris la version gratuite et payante. Il a l'art du prompt qui est une compétence qu'on doit tous développer parce que c'est la manière de formuler des requêtes et de bien se faire comprendre de ces drôles d'oiseaux de modèles. Et puis après comme tu le sais il y a plein de choses chez OpenAI qui sont assez sympas.

les GPT Custom, le fait de faire des GPT personnalisés en faisant du RAG, on dit, Retrieved Augmented Generation. La dernière innovation fonctionnelle, c'est avec Canvas. C'est quelque chose qui permet de faire un document partagé, de dialoguer avec le document, avec Chef GPT juste à côté. Il a l'API qui permet de faire plein de choses. Ils ont plein de modèles, ont des modèles qui résonnent un petit peu maintenant avec O-One. Il y a plein de trucs. Et nous, on en découvre aussi beaucoup.

Le partenariat avec OpenAI, c'est beaucoup d'apports techniques, des coups de boucle, des office hours où on peut poser toutes nos questions et puis on est un peu au top de tout ce qu'ils peuvent proposer, des cas d'usage qui vont à remonter. ça, il y a beaucoup de crédits à payer gratuits aussi dans ce partenariat. Il y a de l'aide technique, y a des experts. Donc c'est vraiment, c'est le rêve, parce qu'on va pouvoir découvrir tout ce qui est possible de faire avec ces modèles là, les nouveaux modèles, les nouveaux usages. Donc c'est vraiment super et en faire bénéficier surtout le grand public.

Et puis les ONG, le côté I for Good, donc ça, ça va être super. Ça commence quand concrètement ? Est-ce qu'il a une date pour une première formation ou est-ce que c'est trop tôt encore ? Non, non, le hackathon est fixé, donc c'est 13 et 14 novembre. Donc malheureusement, il ne pas ouvert au grand public parce que hackathon sinon ce serait trop le bazar. puis les gens, ne pas de spectateurs, on ne que des gens qui bossent. voilà, les places sont limitées, ça va être à Montreuil, tu connais nos locaux.

Ils sont grands, mais on ne pas mettre 2000 personnes non plus. Donc ça, c'est calé. La séance d'acculturation un peu pilote, elle va avoir lieu avant la fin de l'année civile. Et puis après, il y a un programme qui est en train de se définir sur 2025. entre l'ouverture de leur bureau de Paris et plein de choses qu'ils ont à faire, un hackathon et une séance d'acculturation avant la fin de l'année, c'était déjà bien. Merci Frédéric Bardot, co-fondateur et président de Simplon.co. Et bravo pour ce nouveau partenariat cette fois avec OpenAI.

quand même la référence aujourd'hui pour le grand public et pas seulement dans le domaine de l'intelligence artificielle. À bientôt dans les voix de la tech. Ouais, merci Benjamin, à vraiment pour ton podcast.

Les Voix de la Tech, c'est terminé pour cette semaine. Merci à nos invités, Laurent Meillaud, journaliste expert en voiture autonome, Frédéric Bardot, co-fondateur et président de Simplon, partenaire désormais d'OpenAI, qui nous a réservé sa première interview. Et on n'oublie pas la voix d'Elon Musk. Et on se donne rendez-vous vendredi prochain, 18 octobre ? oui, pour l'EPDO, ça c'est sûr Fabrice. D'ici là, suivez les Voix de la Tech sur X, LinkedIn, Facebook et Insta et aussi sur le site lesvoidelatech.com.

où vous trouverez tous les liens pour vous abonner au podcast sur votre plateforme préférée. Si vous êtes sur Apple Podcasts, on compte sur vous pour écrire un avis, mettre une note, cinq étoiles évidemment, afin que vous soyez encore plus nombreux à nous écouter. Salut à toutes et à tous ! Salut et à vendredi !