Transcription de l'épisode

(Attention, cette transcription est réalisée par une IA et peut contenir de erreurs)

Je suis la voix de ChatGPT, bienvenue au podcast "Les Voix de la Tech".
Bonjour Fabrice, bonjour Benjamin.
Et non, rassurez-vous, je n'ai pas encore l'intention de vous remplacer.

Ouf ! C'est plutôt une bonne nouvelle Fabrice, si on en profitait.

Ben oui, t'as raison, parce que la première voix de notre nouveau podcast "Les Voix de la Tech", pour cette première, et hop, c'est ChatGPT qui parle.

Ouais, c'est tout un symbole pour ce nouveau rendez-vous d'infos et de décryptage de la tech.

Et donc, on va commencer en vrai. Bonjour à toutes et tous, ici la voix de Fabrice Neuman.

Et ici la voix de Benjamin Vincent. Bienvenue à chacune et chacun d'entre vous. Des voix de la tech, vous allez en découvrir plusieurs autres aujourd'hui Fabrice.

Et oui, d'abord les voix de Damien Neymarc, de Hisense et de Frédéric Langin de TCL, les deux géants chinois qui secouent l'univers de la télé et des écrans plats face aux coréens.

Et la voix de notre confrère Fabrice Brochain, l'un des meilleurs spécialistes des smartphones de Google, avec la nouvelle gamme Pixel 9 qui réduit l'écart avec Samsung et Apple. On va en parler avec lui. Fabrice, promis, on se donne 30 minutes max ?
Oui, mais là, ça fait quand même déjà une de moins.

Bon alors, on démarre tout de suite avec cette adresse. Si vous sonnez désormais à Paris, dans l'huitième arrondissement, aux 95 rue La Boétie pour être précis, vous arrivez chez OpenAI France, puisque la maison mère de ChatGPT est donc désormais présente en France depuis la fin août. Alors très discrètement pour l'instant, mais très officiellement aussi, comme l'a révélé l'Informé, c'est le signe supplémentaire d'une rentrée extrêmement chargée pour OpenAI. Il y a d'abord eu Fabrice l'annonce des nouveaux modèles baptisés O1 et O1 Mini, c'était le 12 septembre. Et puis OpenAI s'attaque en parallèle à un changement de sa propre structure, un changement nécessaire pour réaliser l'augmentation de l'imminence, de 6 milliards et demi de dollars pour une nouvelle valorisation à 150 milliards, avec l'entrée potentielle de géants comme Apple ou Nvidia. Alors pourquoi ce changement de structure ? Eh bien en fait, on se dit qu'elle est bien loin l'époque Fabrice, où OpenAI avait une vocation à but non lucratif.

Oui, alors ça c'est loin, même si le nom n'a pas changé, ça s'appelait OpenAI au début, parce que justement ça se voulait rester à but non lucratif et partager avec le monde entier toutes les technologies. Bon, là visiblement le cap a changé et c'est vraiment de toute façon le futur de l'informatique qui se dessine. Je pense qu'il ne faut pas se leurrer, d'où la nécessité de tous ces milliards.

On se souvient qu'au départ de l'histoire, Elon Musk avait mis de l'argent dans OpenAI, il était parmi les cofondateurs d'OpenAI, il s'est retourné contre la structure, puisqu'il a porté plainte il y a quelques jours justement face à ce projet de développement qui nécessite tellement d'argent. Qu'est-ce que ça dit justement de la place de l'IA dans nos vies, de la place que prend cette entreprise en particulier, les rapprochements probables avec Apple et Nvidia notamment ?

Alors c'est intéressant parce que les rapprochements ont déjà commencé, on sait qu'OpenAI est beaucoup financé par Microsoft, à coups de dizaines de milliards déjà.
Il y a Apple qui avait eu une place au bord du comité de direction d'OpenAI, pendant on va dire peut-être une petite semaine, jusqu'à ce qu'il reparte parce qu'il s'est passé quelque chose. Bref, c'était un petit peu avant l'annonce d'Apple Intelligence et de tous les outils qu'on va voir bientôt. Qu'est-ce que ça dit ? C'est que visiblement, c'est vraiment le nouveau pari de toute l'industrie globalement informatique qui se dessine. C'est-à-dire l'intelligence artificielle est pas seulement générative dans toutes ses saveurs, c'est vraiment ce qui va changer nos usages des technologies dans les années qui viennent, et ce n'est pas dans 10 ans, c'est vraiment dans les quelques années qui viennent.

Ça bouge quasiment tous les jours, encore mardi soir, cette annonce de Chad GPT Voice. Alors qu'est-ce que c'est ? On va y revenir. D'abord en anglais, le son de la démo vidéo qui a accompagné l'annonce de mardi soir.

[Vidéo en anglais]

Alors Fabrice, c'est réservé aux abonnés + et team dans l'application Chad GPT partout, déploiement en cours de route cette semaine, sauf dans l'Union Européenne, mais pas que, également au Royaume-Uni, en Suisse, en Islande, en Norvège et au Liechtenstein, autant de pays, de territoires où ce nouveau service ne va pas être disponible, en tout cas pas tout de suite. Pourquoi ? Et pourquoi pas seulement dans l'Union Européenne, finalement ?

Oui, c'est tout de suite la question qu'on se pose, parce que si ça n'était que l'Union Européenne, on aurait vu tout de suite la voie potentielle s'élever pour dire que les nouvelles réglementations européennes empêchent toutes ces nouveautés d'arriver en Europe. C'est un petit peu ce qu'avait dit Apple aussi en disant "Apple Intelligence, ce sera qu'aux Etats-Unis et peut-être pas en Europe". C'était à peu près la thématique de leur message, parce qu'on ne sait pas exactement si ce sera légal. Mais là, on voit qu'il y a donc le Royaume-Uni, qui ne fait plus partie de l'Union Européenne, rappelons-le, et puis aussi la Suisse, qui n'en a jamais fait partie. Donc c'est bizarre, on ne sait pas exactement pourquoi. Alors j'ai lu quelque part aussi que certains disaient que c'était peut-être, alors c'est vraiment un gros peut-être, que des outils qui arrivent à simuler les émotions humaines seraient interdits dans l'Union Européenne et aussi dans ces autres pays. Ce sera vérifié, mais c'est un petit peu bizarre. Donc je pense aussi qu'il y a visiblement, si quand même on remet ça dans le contexte de l'Union Européenne, une sorte de volonté de ces grandes sociétés de dire "on va y aller avec peut-être difficulté, en tout cas précaution", au cas où les réglementations ne correspondent pas à ce qu'on souhaite diffuser.

Donc, ChatGPT Voice, pas dispo, notamment en Europe, en tout cas dans un premier temps. Alors comment tu as fait pour obtenir le son qu'on a joué en intro tout à l'heure, et quelle différence avec ce ChatGPT Voice qui a été annoncé mardi soir ?

Oui, j'ai triché évidemment, mais j'ai triché en utilisant la vieille voix de ChatGPT, celle qu'on peut déjà utiliser si on installe l'application ChatGPT sur son smartphone aujourd'hui ou son iPad. Et on peut l'utiliser en mode vocal, mais du coup, je pense que tout le monde l'aura entendu, une voix un peu plus mécanique, un peu plus robotique, qui n'est pas du tout capable des exploits de simulation des émotions qu'on a pu entendre dans beaucoup d'autres démonstrations de la nouvelle voix.

Ce n'est pas Scarlett Johansson non plus ?

Non, et rappelons qu'à priori, ce ne sera jamais le cas, parce que dans la première démo d'OpenAI, c'était une voix très proche de celle de Scarlett Johansson qui s'est empressée d'aller au tribunal et de porter plainte. Et donc, je pense que cette voix que tout le monde reconnaît, notamment à cause du film Her, ne sera plus jamais utilisée pour un outil d'intelligence artificielle.

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l'IFA, le salon de l'innovation à Berlin qui fêtait ses 100 ans au début du mois de septembre, a attiré 215 000 visiteurs, et pas que des pros, c'est l'une des différences majeures, notamment avec le CES de Las Vegas. À l'IFA, la télé et les écrans plats sont rois traditionnellement, mais après le quasi-abandon de Sony, il fallait vraiment chercher cette année pour trouver des télés sur les stands de Samsung et de LG, qui ont mis le paquet en contrepartie sur la Greentech, l'IA et la maison intelligente.
Moi, ça m'a beaucoup étonné quand je me suis promené dans les couloirs de l'IFA. Fabrice, tu y étais aussi ? Est-ce que tu as eu le même sentiment ?

Oui, je te rejoins. On voyait beaucoup moins d'écrans de télé. Et en même temps, je me suis dit que c'était l'histoire de la technologie qu'on raconte, c'est-à-dire qu'on arrive à un moment où toutes les télés sont arrivées à un niveau de qualité qui est suffisant. En anglais, on dit le "good enough". Pendant des années, au CES à Las Vegas, c'était pareil. C'était formidable quand on voyait les premiers écrans 4K, puis ensuite les écrans 8K. Sauf qu'on s'aperçoit que les écrans 8K, personne n'en veut parce que ce n'est pas utile. Passer du 1080p de la HD à la 4K, ça a un vrai intérêt. De la 4K au 8K, on ne voit pas bien. Donc je pense que c'est ça qui se passe. Il faut maintenant passer à autre chose pour toutes ces boîtes qui n'ont plus les moyens de lutter contre d'autres constructeurs qui ont des marges beaucoup plus faibles.
Beaucoup moins de télé sur les stands des deux Coréens. En revanche, les constructeurs chinois exposaient des écrans plats partout.

Est-ce que c'est la fin de l'empire coréen ? Samsung et LG ont-ils presque même jeté l'éponge ? Pour le savoir, je suis d'abord allé poser la question chez iSense, qui est le numéro 1 en Chine depuis près de 20 ans. J'ai posé la question à Damien Neymar, qui est le directeur de la communication de Hisense en France.

[Interview]

Fabrice, on va se diriger pas très loin de là, à présent, sur le stand de l'autre géant chinois TCL, un stand immense, le plus grand jamais construit par TCL à l'IFA, 2800 m².
Et j'ai fait part à Frédéric Langin, le directeur commercial Europe, de mon étonnement, de cet étonnement, après donc avoir visité les stands de Samsung et de LG.
On a vraiment de plus en plus de mal à combattre avec les nouvelles entreprises comme les nôtres, qui sont puissantes, qui sont rapides, qui maîtrisent l'ensemble de la chaîne de production sur les téléviseurs.

[Interview]

Voilà Frédéric Langin, TCL, qui ne croit pas du tout Fabrice à l'essor des vidéoprojecteurs, contrairement à son concurrent Hisense.

Oui, c'est marrant, je pense qu'on en reparlera parce qu'il y a aussi les projecteurs qui ont beaucoup évolué, notamment ceux à très courte focale, je crois que c'est comme ça que ça s'appelle, qui permettent de les placer contre le mur, on ne les voit plus et ça fait vraiment disparaître l'écran, parce que c'est un des inconvénients des grands écrans, c'est que même quand ils sont éteints, on les voit et ça prend beaucoup de place.

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Bonjour Fabrice Brochain.

Salut Benjamin.

Journaliste à CommentÇaMarche.net, notamment.

On se connaît depuis très longtemps. Ça me permet de te poser une question indiscrète, que faisais-tu le 13 août dernier ?

J'étais en vacances.

Tu t'es un peu rattrapé depuis.

Oui, oui.

Parce que tu as testé ces nouveaux smartphones Google, la gamme Pixel 9.

Fabrice, on a eu envie aujourd'hui de demander à l'autre Fabrice de participer à notre premier épisode, parce que l'évolution de Google sur le marché des smartphones nous intéresse.

Oui, on s'est aperçu d'un truc, c'est-à-dire que Google s'est lancé avant que ça s'appelle Pixel, ça s'appelait Nexus. À l'époque, l'idée c'était de faire des téléphones haut de gamme, mais pas avec le prix du haut de gamme. Je pense qu'aujourd'hui, cette idée est un petit peu oubliée. Mais ce qui nous a frappé, je crois, toi et moi Benjamin, c'est qu'au moment de la sortie des Pixel 9, tout le monde avait l'air d'être d'accord, et du coup Fabrice Brochain va nous dire ce qu'il en pense, pour dire que ça y est, enfin, Google était arrivé à faire des super smartphones. Voire, si on cite l'article de Numerama, test du Pixel 9 Pro XL, pour la première fois, Google est au niveau de l'iPhone.
Et alors, qu'en est-il, toi Fabrice, qui a testé les trois nouveaux modèles, on va juste rappeler ça, peut-être les trois nouveaux modèles Pixel 9, c'est-à-dire 9 Pro, 9 Pro XL et 9 Pro Fold.

Il y a un Pro quelque part dans le nom d'ailleurs du XL, je crois.

C'est oui, 9 Pro XL et 9 Pro Fold. Alors, sur le 9 Pro XL, sur le 9 Pro de l'iPhone, je suis d'accord. Là-dessus, il n'y a pas photo tout aussi, parce que effectivement, le 9 Pro XL fournit toujours d'excellents clichés, c'est un nouveau jeu chez Google avec les Pixels, sur la photo, ils touchent quand même bien leur bille. Sur le 9 Pro, tout court, le petit format, dire qu'il rattrape l'iPhone, l'iPhone 16, avec qui il est en concurrence directe, je ne suis pas encore sûr, quoique il y a quelques petits avantages pour Google, notamment du côté de l'IA, mais encore aujourd'hui, à ce moment-là, à ce moment précis, chez Apple, l'IA est un peu…

Et pas qu'un peu même, on va dire.

Alors, je parlais du 13 août, parce que c'est le jour…

Oui, mais j'ai assisté quand même à la conf, en vacances, mais je me déplace jamais sur mon Mac pour regarder tout ça.

Pour flinguer tes vacances. Quand tu fais, toi, la comparaison avec l'iPhone, à quel modèle est-ce que tu fais référence dans la gamme iPhone, justement ?

Pour le Pixel 9, donc, il va être comparé à l'iPhone 16, tout court. Pour le Pixel 9 Pro XL, à l'iPhone 16 Pro.

On est d'accord. Alors, tu as évoqué les capacités photo. Est-ce que pour la vidéo, est-ce que tu dirais la même chose, on va dire, du rattrapage de Google par rapport à Apple ?

Alors, pour la vidéo, je pense qu'Apple a une petite longueur d'avance, surtout avec les modèles Pro. Notamment sur tout ce qui est retweet derrière et sur la qualité d'image. Même Google travaille beaucoup avec l'IA là-dessus pour la vidéo. Je pense qu'ils ne sont pas encore au niveau d'Apple, qui misent vraiment beaucoup, je dis maintenant depuis deux ans, avec l'iPhone 15 Pro Max et avec le 16 Pro Max cette année, à des sérieux arguments pour les vidéastes professionnels même, et évidemment amateurs avertis.

Est-ce que tu as été surpris par le fait que Google réussisse à réduire l'écart, on peut au moins dire ça, avec l'iPhone ?

Surpris, non, parce qu'ils ont quand même deux, trois bons ingénieurs chez Google, notamment tous ceux qui touchent au logiciel. Et l'importance des pixels, ça a toujours été le logiciel, en tout cas. C'est pendant des années, on se souvient du Pixel 3 qui a marqué le retour, ou l'arrivée même des pixels en France en tout cas, où il avait dans mon souvenir un seul objectif, et il surpassait déjà tous les autres smartphones en photo. Depuis Pixel 3 ça a bien évolué, maintenant sur le 9 Pro XL on a trois capteurs, donc on sent bien que le logiciel est là, mais il faut quand même un peu de matériel solide autour pour qu'il puisse bien fonctionner. Google en tout cas, côté logiciel, avec tous ses capteurs photo, ces trois, donc ils pétrissent parfaitement les algos, les images sont vraiment superbes. Là-dessus, je pense qu'Apple a un petit poil de retard là-dessus.

Tu utilises un mot magique, l'algo, donc moi j'ai envie de te parler d'intelligence artificielle forcément. On sait qu'Apple a une grosse promesse, mais a du retard, et ce sera plutôt pour l'année prochaine pour nous. Est-ce que sur l'IA, est-ce que Google est clairement en avance, et est-ce que l'IA est complètement déployée sur les pixels 9 ?
Eh bien non, c'est bien là aussi le problème.

On va pas se mentir, Google est en avance sur Apple, puisqu'il a quand même quelques fonctions déployées, notamment sur la retouche d'image, avec la fonction "Add Me", "M'ajouter" en français, qui est vraiment bluffante. J'ai testé cet été, donc dès que j'ai reçu l'appareil, et donc la fonction permet de, quand on fait des photos de groupe par exemple, de M'ajouter celui qui prend la photo au groupe, une fois que la photo a été prise. Et ça, ça marche super bien, c'est étonnant. Donc ça c'est en place, c'est actif sur les Google Pixel 9. La fonction aussi, "réinventer", qui permet de modifier l'image avec juste un pont, c'est-à-dire une photo avec un ciel bleu, et on lui transforme ça en ciel d'orage avec des écarts partout, pour modifier l'image pour que ça ressemble à ce qu'on souhaite, avec plusieurs propositions. Ça, ça fonctionne aussi. Il manque quand même quelques fonctions qui étaient promises, qui sont déployées aux USA, mais pas encore chez nous, comme le Pixel Studio, qui permet de générer des images avec l'intelligence artificielle, "from scratch", ça c'est pas encore en place chez nous. Le résumé de météo local, ça intéresse pas forcément tout le monde, mais ça aussi, c'est général qu'il y a, pour avoir des infos météo compréhensibles par tous et toutes, et ça non plus c'est pas en place. Pixel Screenshot aussi, qui est pas encore là, qui permet de retrouver des captures d'écran dans le téléphone. Le Pixel va analyser le contenu de la capture d'écran, et juste avec quelques mots clairs, on pourra retrouver ce qu'on souhaite. Mais en tout cas, il y a d'autres fonctions qui sont absentes aussi, qui ont été promises, ça va arriver, et surtout, c'est la première fois que les pixels sortent sans la dernière version actualisée d'Android. Ils auraient dû sortir avec Android 15, ils sont fournis avec Android 14. Ça aussi c'est un gros changement. Et puis, peut-être pour couper l'herbe sous le pied d'Apple, achetait ses annonces au milieu du mois d'août, alors que d'habitude ça arrive plutôt à l'automne.

J'ai l'impression qu'on peut conclure que finalement l'IA chez Google, c'est presque autant en devenir que chez Apple.

Presque, voilà.

En termes d'usage au quotidien, justement, de qualité de fabrication ressentie, les iPhones sont toujours conçus et connus pour être très bien fabriqués, et c'est un plaisir à prendre dans la main. Est-ce que aussi au niveau de l'usage au quotidien, les pixels sont aussi agréables, les écrans sont bons ? Comment tu as ressenti ça ?

Oui, là-dessus on va pas se mentir, effectivement, l'appareil en lui-même, l'objet lui-même est très bien fini. On note chez Google, mais comme chez beaucoup de constructeurs Android, cette inspiration vraiment, franche d'Apple, avec les tranches plates, c'est un truc qu'on retrouve aujourd'hui partout, et puis il y a toujours cette barre qui accueille les capteurs photo qui est toujours iconique. Je déteste ce mot, mais voilà. C'est vrai, elle est devenue. C'est vrai, c'est devenu chez Google, on reconnaît tout de suite que c'est un pixel, rien qu'à ça. La qualité de fabrication est vraiment top, c'est juste, moi, toujours un problème avec l'autonomie.
En tout cas sur celui-ci, sur le 9, tout court, on fait un peu mieux que l'an dernier, la Pixel 8, mais c'est pas encore ça. Ils sont censés avoir vraiment beaucoup, intensivement, une journée et pas plus. Un usage un peu plus direct, c'est une journée et demie, mais pas au-delà. Et surtout la recharge, ça c'est un grand truc aussi chez tous les constructeurs Android. Aujourd'hui, vous avez le chargeur qui est livré, enfin qui est pas livré d'ailleurs, mais qui est compatible, que nous faisons, qu'ils proposent, c'est une recharge super rapide. Vous prenez un chargeur lambda, moi j'utilise toujours un chargeur Ampere pour mes tests, mais j'ai mis 1h45 pour recharger ce petit téléphone compact. C'est con, c'est beaucoup trop. Donc je recharge 27 watts, j'ai pas exploité à fond, c'est toujours un peu frustrant, mais Google là-dessus, ils sont pas les seuls, chez OnePlus, chez Samsung, chez Honor, chez Huawei, c'est systématique. Vous avez le chargeur maison, ça dépote, vous avez un chargeur haut, qui envoie pourtant.

Fabrice, j'ai les prix sous les yeux là, 899 euros en France pour le Pixel 9, 1099 prix de départ pour le 9 Pro et 1199 pour le Pixel 9 Pro XL. Les prix ont augmenté. 100 euros pour le Pixel 9 par exemple, le plus par rapport à l'année dernière.

Alors du coup là-dessus, ça se rapproche de ce que fait Apple, des prix d'Apple.

C'est ça le "enfin au niveau d'Apple" en fait.

C'est ça, c'est au niveau des prix.

Moi je trouve qu'à 899 euros, je n'en ai pas pour mon argent. Voilà, il est beau, il est bien fait, mais on n'est pas là, et en plus, l'autonomie n'est pas là non plus.
Là, il se rapproche des modèles prémiers, autant les années précédentes, le Pixel 8, 7, court, ça a très bien Challenger, d'ailleurs il ne surprend pas aux prix où il était, par rapport au smartphone premium qui était vendu auparavant. Il remportait toujours les prix de l'Apple. Là, il y a quand même 100 euros de plus, et on réfléchit un peu, parce qu'il y a des smartphones qui ont beaucoup plus de prix qu'il y a là. Et là, c'est difficile.

Merci Fabrice Brochain d'avoir été avec nous pour ce premier numéro des Voix de la Tech, et à bientôt ! A bientôt Fabrice, merci.
Merci Fabrice, à bientôt.

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Voilà, les Voix de la Tech n'abuseront pas de votre temps aujourd'hui, même si c'était la première Fabrice, je crois qu'on a relativement bien tenu l'engagement de moins de 30 minutes.

J'espère bien, c'est quand même la promesse, alors ce serait dommage qu'on la casse dès le premier épisode.

Bon, il y a une autre promesse Fabrice, c'est qu'on sera de retour vendredi prochain.

Absolument ! Allez, en attendant, retrouvez les Voix de la Tech sur X, LinkedIn, Facebook et Instagram, et aussi sur le site lesvoidelatech.com, où vous trouverez tous les liens pour vous abonner au podcast dans votre application préférée.

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Salut !

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